Fin de vie : les soins palliatifs accessibles au CHU et à domicile en Martinique
Deux textes ont été votés hier (27 mai) à l’Assemblée nationale. Le premier porte sur l’aide à mourir, le second voté à l’unanimité sur les soins palliatifs. Une avancée encadrée pour garantir d’abord l’accès aux soins palliatifs pour tous.
L’adoption du texte sur les soins palliatifs était une condition posée par le gouvernement avant toute légalisation de l’aide à mourir. Ce texte vise à renforcer l’égalité d’accès à ces soins pour tous, sur tout le territoire, y compris dans les départements ultramarins.
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Les soins palliatifs s’adressent aux personnes atteintes d’une maladie grave, incurable, et ont pour but d’atténuer la douleur, de préserver la qualité de vie et d’accompagner la fin de vie avec dignité.
En Martinique, ces soins peuvent être prodigués à l’hôpital, mais aussi à domicile, dans le cadre de l’hospitalisation à domicile (HAD).
La sédation profonde
Parmi les traitements proposés dans le cadre des soins palliatifs, la sédation profonde et continue jusqu’au décès est autorisée en France depuis 2016. Un geste médical à ne pas confondre avec l’aide à mourir actuellement débattue. Il consiste à endormir le patient de manière irréversible pour soulager des douleurs devenues insupportables, dans les derniers jours de vie.
Cette pratique est également appliquée en Martinique, comme le confirme Valérie Robbé, infirmière coordinatrice à la Clinique de la Tour, en charge de l’hospitalisation à domicile (HAD) :
C'est arrivé quelquefois qu'on puisse mettre en place la sédation profonde et continue. Elle implique de mettre le patient sous un traitement qui va quelque part l'endormir, lui permettre de ne plus ressentir, en tous les cas, la douleur. On est plutôt sur les derniers jours. C'est toujours fait avec beaucoup de précautions. Le médecin praticien en HAD est en lien avec toute une équipe et également d'autres médecins qui se sont déjà occupés du patient pour pouvoir mettre en place cette sédation profonde et continue. Mais là, c'est à la demande du patient, dans certains cadres. C'est très, très réglementé pour pouvoir accéder à cette sédation profonde et continue.
Un sujet à retrouver dans l’émission de ce mercredi 28 mai, C’est la Vie-Décryptage présentée par Florence Treuil et Julie sur RCI.
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