COVID-19 : prolongation de l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 24 juillet
Le gouvernement a décidé samedi, au cours d'un Conseil des ministres, la prolongation pour deux mois, jusqu'au 24 juillet, de l'état d'urgence sanitaire en France pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran.
Le gouvernement a décidé samedi, au cours d'un Conseil des ministres, la prolongation pour deux mois, jusqu'au 24 juillet, de l'état d'urgence sanitaire en France pour lutter contre la pandémie de coronavirus, a annoncé le ministre de la Santé Olivier Véran.
Entré en vigueur le 24 mars, l'état d'urgence sanitaire est prorogé car sa levée le 23 mai « serait prématurée », « les risques de reprise épidémique » étant « avérés en cas d'interruption soudaine des mesures en cours », indique le projet de loi qui va être examiné à partir de lundi par le Parlement. Le texte, qui comporte sept articles, vise à « conforter le cadre juridique » et l' « élargir » pour « y intégrer les enjeux du déconfinement », qui doit débuter le 11 mai, a précisé Olivier Véran.
« Nous allons devoir vivre pour un temps avec le virus », a-t-il souligné. « Apprendre à vivre avec le virus, voilà l'enjeu des prochains mois », a renchéri le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, à l'issue du Conseil des ministres qui s'est tenu durant plus de deux heures à l'Elysée.
Quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant en France
Le texte précise notamment les conditions de quarantaine des personnes arrivant en France et atteintes du virus. Les mesures de mise en quarantaine et d'isolement ne seront obligatoires que pour des personnes arrivant sur le territoire national, a précisé samedi le ministre de la Santé Olivier Véran à l'issue d'un Conseil des ministres consacré aux mesures de lutte contre le coronavirus. Pour les personnes testées positives et déjà sur le territoire, « nous faisons confiance à l'esprit de responsabilité des Français », a indiqué Olivier Véran.
Le projet de loi qui proroge l'état d'urgence sanitaire jusqu'au 24 juillet prévoit que « les mesures individuelles de placement sont prises par le représentant de l'Etat, sur proposition du directeur général de l’Agence régionale de santé et après constatation médicale de l’infection de la personne concernée ». Elles ne s'appliqueront « qu’aux personnes entrant sur le territoire national ou arrivant dans un territoire d'Outre-mer » ou en Corse.
« Ces mesures ne peuvent se poursuivre au-delà de quatorze jours, sauf si la personne concernée y consent ou en accord avec le juge des libertés et de la détention", poursuit le texte, précisant que "la durée totale de ces mesures ne peut excéder un mois ».
Il porte aussi sur la mise en oeuvre d'un « système d'information » concernant les personnes malades et leur entourage pour une durée maximale d'un an. Le projet de loi devrait être discuté par les sénateurs à partir de lundi après-midi, puis par les députés, probablement à partir du lendemain », a précisé la porte-parole du gouvernement Sibeth Ndiaye.
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