Un hommage rendu à Aimé Césaire pour les 14 ans de sa disparition
Ce 17 avril marque les quatorze ans de la disparition d'Aimé Césaire. Le chantre de la négritude s'est éteint en 2008, à l'âge de quatre-vingt-quatorze ans. Chaque année, depuis sa mort, un hommage lui est rendu sur sa tombe au cimetière de La Joyau, à Fort-de-France. Cette année, cette cérémonie a réuni des membres du Parti progressiste martiniquais, dont Aimé Césaire a été le fondateur. Ce recueillement a permis la lecture de certains passages de ses œuvres avant qu'une gerbe soit déposée sur la tombe de l'illustre homme de lettres.
"Une civilisation qui s'avère incapable de résoudre les problèmes que suscite son fonctionnement est une civilisation décadente. Une civilisation qui choisit de fermer les yeux à ses problèmes les plus cruciaux est une civilisation atteinte. Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde", écrivait Aimé Césaire dans "Le discours sur le colonialisme", publié pour la première fois en 1950.
Garder ses paroles comme une boussole pour la construction actuelle de la société martiniquaise est une nécessité, comme l'explique Jean-Claude Duverger, membre du PPM, aussi conseiller territorial:
En permanence, nous avons toujours tout à faire, tout à recommencer. Il faut bâtir malgré les difficultés, c'est ça les paroles de Césaire.
Si de son temps, certains n'ont pas suivi Aimé Césaire dans la reconnaissance d'une nation martiniquaise aspirant à choisir son destin, cette existence est toujours d'actualité et nourrit encore les débats et la volonté de bon nombre de martiniquais:
"Nous somme nous-mêmes, soyons cela", c'est ce qu'il nous a demandé. Ses paroles doivent rester un cap.
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