Grande réunion au Parti Progressiste Martiniquais, le PPM à un tournant décisif ?
Le comité national du Parti Progressiste Martiniquais se réunit ce soir (mardi 16 juillet) à son siège de Trénelle, à Fort-de-France. L’occasion pour les dirigeants du Parti d’amorcer un nouveau virage après la défaite aux élections législatives.
Le Parti Progressiste Martiniquais est clairement à un tournant aujourd’hui. Et les dirigeants le savent. La récente déconvenue aux législatives (défaite de Johnny Hajjar face à Béatrice Bellay) n’est que la conséquence d’une série de problèmes, notamment en interne.
En début de semaine, les militants des Balisiers ont exprimé leurs points de vue face à cette situation. Certains militants sont très remontés et pointent du doigt les scissions internes, les orientations du parti, les alliances qui ont conduit à des échecs, comme aux sénatoriales. La défaite aux législatives n’est donc que la manifestation de ces troubles.
Beaucoup réclament du changement. À la fois dans les pratiques mais aussi dans les hommes. Les postes de président et de secrétaire général résisteront-ils à la fronde ?
En tout cas, le président du PPM, Didier Laguerre est très conscient de ce malaise et de la lourde mission qui est la sienne à savoir : apaiser les tensions et tente, si c’est encore possible de réconcilier les égos.
Tracer un nouveau cap
Selon nos indiscrétions, le comité de ce soir devrait justement permettre de tracer un nouveau cap, même si militants et dirigeants sont conscients que cela prendra du temps. Un dirigeant nous a confié ne pas croire qu’en coupant des têtes ou en changeant les hommes, tout s’arrangera du jour au lendemain.
Ce même responsable estime, en revanche, qu’il faut écouter la population, rajeunir les instances et reconquérir certains secteurs géographiques. Pour preuve : la difficulté de présenter 4 candidats aux couleurs du PPM ou même de l’Alliance, sur les 4 circonscriptions aux législatives.
Un travail de fond s’amorce pour le parti, avant les prochaines échéances électorales qui arriveront d’ici 2 ans.
Car perdre la circonscription, c’est une chose, mais perdre la ville Capitale de Fort-de-France, c’en est une autre…
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