En Martinique, les propos du président ne persuadent pas
Après l’interview accordée par le président Emmanuel Macron à deux chaines nationales ce mercredi 22 mars, et à la suite de l’adoption de la réforme des retraites, les réactions se multiplient.
Le président s’est expliqué pendant près de 40 minutes ce matin suite aux remous provoqués par l’adoption de la réforme des retraites. Emmanuel Macron est resté inflexible. Une position qu’il était forcé de maintenir selon le politologue Justin Daniel :
Avait-il le choix puisque la réforme a été validée par le biais du 49.3. Par conséquent, le président de la République n'avait pas d'autre solution que de réaffirmer sa position et sa volonté de mettre en œuvre la réforme. Cela dit, il a cherché en même temps à ouvrir des pistes de façon à tenter de désamorcer la situation. Et puis, il a annoncé un réagencement de l'agenda du gouvernement et des réformes à venir, mais en laissant entendre très subtilement que tout ne devrait pas passer par la loi.
De qui se moque-t-on ?
À cela s’ajoutent des réactions du côté des parlementaires. Pour Jean-Philippe Nilor, le maintien de cette réforme n’est pas nécessaire :
Si cette réforme ne fait pas plaisir au président de la République, il a la possibilité de la retirer, comme le peuple français lui demande, de manière très majoritaire. Donc, les états d'âme du président de la République, cela m'importe peu, cette réforme n'est pas nécessaire. Même le Conseil d'orientation des retraites, dont on ne peut pas douter d'une certaine objectivité, présente bien les faits de cette manière. Cette réforme ne s'impose pas financièrement budgétairement.
Du côté des syndicats, toujours mobilisés, les réactions n’ont pas tardé non plus. Éric Bellemare, secrétaire général de FO et membre de l’intersyndicale, a réagi au micro d’Erika Govindoorazoo.
À noter que malgré l’adoption de la réforme, la mobilisation se poursuit du côté des syndicats ce jeudi 23 mars.
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