Démissions à Case-Pilote et au Vauclin : les maires Ralph Monplaisir et Georges Cléon s’expliquent

Ralph Monplaisir s'est enfin exprimé sur les raisons de sa démission.

Annoncé depuis le 21 avril dernier et validée la semaine dernière par le préfet de Martinique.

Lors de sa réélection en 2020, le maire de Case-Pilote avait déjà envisagé de passer le témoin en cours de mandature.

Ce sera chose faite samedi 15 juin prochain en conseil municipal. Même si le maire ne se prononce pas publiquement, c’est son 4e adjoint Jean-Marc Bocquet qui est pressenti pour la succession.

J’avais décidé que, si j’avais trouvé quelqu’un, je ferai 4 ans et je laisserai à la personne 2 ans pour s’installer dans le fauteuil. C’est un fidèle compagnon et il s’est préparé. Il nous a montré qui il était, il était à côté de nous et nous avons entièrement confiance en lui pour continuer ce que nous avons engagé. Je ne serais pas parti si je n’avais pas trouvé quelqu’un. J’ai décidé cela il y a 4 ans, cela n’a rien à voir avec une question ou de santé ou de justice mais, quand on a donné sa parole, on s’y tient »

Ralph Monplaisir a dirigé la commune pendant 16 ans, il continuera à siéger au conseil municipal et gardera la présidence du Smem (Syndicat Mixte d’Energie de la Martinique).

Démission surprise au Vauclin 

Une autre démission fait, elle aussi, beaucoup parler depuis hier : celle de Georges Cléon, le maire du Vauclin, annoncée par RCI dans la soirée.

Elle n’est pas encore validée par le préfet mais le premier magistrat de la commune a réuni sa majorité pour l’informer de sa décision.

Avec les problèmes de santé que j’ai eus, ma capacité de travail n’est plus la même. Et c’est en toute honnêteté intellectuelle que je me retire, sachant qu’un homme politique ne doit pas rester de manière irraisonnable au pouvoir. J’ai mené cette réflexion depuis des mois J’ai tourné la question dans tous les sens. Le lieu, pour l’annoncer, c’était à mes collègues, dans l’équipe municipale et mon parti et ensuite, la loi veut que le conseil municipal se réunisse quand le préfet aurait donné sa position d’accepter la démission, ou pas.

Cette décision qui fait parler dans les rues du Vauclin.

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