Audrey Pulvar au centre d'une polémique sur les "réunions non-mixtes"
L'ancienne journaliste et candidate aux élections régionales en Ile-de-France Audrey Pulvar est au cœur d'une polémique depuis hier (samedi 27 mars) au sujet des "réunions non-mixtes".
La candidate socialiste à la présidence de la région Ile-de-France s'est attirée les foudres de la droite et de l'extrême droite. Elle a déclaré hier sur BFMTV que les réunions "non-mixtes" entre personnes touchées par le racisme ne la "choquait pas profondément", et qu'il devait être possible de demander aux personnes blanches qui souhaitaient y assister de se taire.
Ces propos ont provoqué des commentaires indignés à droite, à l'extrême droite et jusque dans la majorité présidentielle. Le Rassemblement national a dénoncé une haine anti-blanc. Marine Lepen a ainsi demandé que le parquet engage des poursuites pour provocation à la haine raciale.
Geoffroy Didier, le vice-président du parti Les Républicains exige quant à lui des excuses auprès de la République. Et Rachida Dati, Les Républicains, considère cette prise de position comme ségrégationniste.
La tête de liste LREM en Ile-de-France, Laurent Saint-Martin, a dénoncé une "forme d'essentialisme" qui "est à la base de la construction de la pensée raciste".
Face à cette levée de boucliers, Audrey Pulvar a cependant reçu le soutien de plusieurs personnalités de gauche, à commencer par celui de Jean-Luc Mélenchon. "Audrey Pulvar n'est pas raciste ! Elle a juste compris ce qu'est un groupe de parole", a estimé le chef de file de la France insoumise sur Twitter.
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