10 mai 81 : 40 ans après, Louis-Joseph Manscour se souvient de l'élection de François Mitterrand

Par 10/05/2021 - 18:00 • Mis à jour le 11/05/2021 - 08:21

Le 10 mai 1981, il y a 40 ans, le candidat socialiste François Mitterrand était élu à l'Élysée. Cette victoire permit à la gauche d'accéder au pouvoir pour la première fois depuis la fondation de la Ve République. Louis-Joseph Manscour se remémore ce moment historique.

    10 mai 81 : 40 ans après, Louis-Joseph Manscour se souvient de l'élection de François Mitterrand

Alors premier adjoint au Maire de Trinité, Louis-Joseph Manscour se souvient de cet instant comme si c’était hier. Le jour du 2ème tour de l'élection présidentielle, il faisait partie de l’équipe du premier bureau de vote.

L'ancien député-maire se rappelle de l'immense joie ressentie par certains et l'inquiétude chez d’autres, qui craignaient la fin des libertés individuelles. À l'époque, il avait été difficile de rassurer les gens sur les intentions du président nouvellement élu. 

Alors premier adjoint au Maire de Trinité, Louis-Joseph Manscour se souvient de cet instant comme si c’était hier. Le jour du 2e tour de l'élection présidentielle, il faisait alors partie de l’équipe du premier bureau de vote .  L'ancien député-Maire se rappelle de l'immense joie ressentie par certains et l'inquiétude chez d’autres, qui craignaient la fin des libertés individuelles. À l'époque, il avait été difficile de rassurer les gens sur les intentions du Président nouvellement élu.   La peur du communi
François Mitterrand en 1981

La peur du communisme

En 1981, la gauche et François Mitterrand étaient associés au communisme dans l'imaginaire collectif, donc à une perte de la propriété privée, mais aussi à une future indépendance selon certains Martiniquais, qui avaient voté massivement pour Valéry Giscard d'Estaing, le candidat de droite et président sortant.

Louis-Joseph Manscour se rappelle que ces personnes craignaient également la fin des acquis sociaux comme les allocations. Lui garde en tête les grandes avancées sociales voulues par Mitterrand comme les lois Auroux sur l'amélioration des conditions de travail, l'abolition de la peine de mort, la 5ème semaine de congés payés, etc.

Le président de la décentralisation

Le socialiste martiniquais souligne également que François Mitterrand est celui qui a engagé la politique de décentralisation. Celle-ci a ainsi permis à chaque commune de voter son budget, qui était à cette époque réalisé par le Préfet de chaque région. 

Pour Louis-Joseph Manscour, c'est une période qu’il ne peut pas oublier : 

En tant que "vieux" socialiste, je garde un merveilleux souvenir de tout ce qu’on a fait pour la France et surtout pour les outre-mers

 

 


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