Un dimanche au déjeuner-brunch de Marcel Ravin

Par 22/10/2016 - 04:20 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18

VIDEOS - Quelques mois après le lancement de la table de Marcel Ravin, le chef martiniquais étoilé a lancé dimanche 16 octobre 2016 son premier déjeuner-brunch à l'hôtel le Simon à Fort-de-France. Une ballade culinaire où les produits et les saveurs du terroir viennent titiller nos papilles gustatives...

    Un dimanche au déjeuner-brunch de Marcel Ravin

Dimanche 16 octobre 2016. Autour de midi. Sous un ciel d'un bleu limpide, un soleil de plomb baigne la vue splendide que l'on découvre du Bolibar de l'hôtel Simon à Fort-de-France. Les premiers clients profitent du cadre : la baie des Flamands, le fort Saint-Louis, plus loin dans l'axe, la montagne du Vauclin dont les contours apparaissent comme en relief. Et c'est la même impression que l'on a avec les mornes autour de Bigot, de l'autre côté de la baie de Fort-de-France. Le temps est si clair que l'on distingue des détails insoupçonnés par temps de brume.

Pour son premier déjeuner-brunch dominical du Simon, le chef martiniquais étoilé Marcel Ravin est là avec sa jeune équipe. Echanges avec les clients. Un brunch à midi ? Les connaisseurs savent que c'est bien plus tôt, un brunch. 10 heures du matin si ce n'est pas 9 heures et demi. Une petite entorse qu'assume parfaitement Marcel Ravin d'autant qu'il propose le même horaire dominical au restaurant Blue Bay, dans la principauté de Monaco. Là où il a obtenu sa première étoile au Michelin.

"Le brunch, c'est plus anglo-saxon et c'est le prolongement d'un petit-déjeuner. Je fais un brunch à Monaco qui démarre à midi. Mais à Monaco, on n'est pas très embêtant mais ici, je dois faire attention à chaque mot. Vous savez, conclut-il sourire malicieux, nul n'est prophète dans son pays".

Après la table de Marcel, le chef martiniquais était tenté par un brunch. Ce sera donc autour de midi, un déjeuner-brunch. Mais alors quel cadre choisir ? Pour lui, pas question de proposer aux amoureux du genre des tables avec places assises classiques. Rien de tout cela. Ce sera donc des fauteuils canapés avec tables basses. Un gage d'une belle convivialité ou de rencontres informelles.

Comme une balade...

J'ai voulu, dit-il, en faire une sorte de ballade. Une ballade autour d'un déjeuner où l'on passe de sa table basse aux multiples espaces pleins de bonnes choses à déguster. Un incessant va-et-vient, chacun à son rythme, entre son fauteuil et des mets où souskaye de coco, tartare de poisson ou de boeuf, guacamole aux avocats péyi ou encore vivaneau boucané à la sauce waya'yay se côtoient.



Une certaine conception de l'art de la cuisine...

Cuisiner avec amour en puisant dans la culture et les souvenirs du passé, utiliser des produits de saison, gage d'une bonne santé, transmettre son savoir aux jeunes générations, Marcel Ravin a une conception bien à lui de son art.



Pour son premier brunch, Marcel Ravin s'était entouré de sa famille et notamment de sa mère Christiane Nichols manière de saluer ce qu'il a reçu d'elle et de ne pas oublier d'où il vient.



Jean-Philiippe Ludon
@jpludonrci