Un couple en prison pour des faits de rébellion contre les gendarmes à Trinité

Mercredi après-midi, le tribunal a condamné un couple poursuivi pour outrage et violences sur des gendarmes. Les faits qui se sont produit le 1er mars dernier sur le territoire de la commune de Trinité lors d’un contrôle d’identité auquel les contrevenants n’avaient pas voulu se soumettre.

Tout commence lorsque les militaires décident de contrôler cet homme et cette femme qui étaient en train de faire du stop sur le bord de la route à Trinité. Les gendarmes les suspectent d’être des personnes recherchées pour un autre délit.

Les deux individus déclinent des identités qui ne sont pas les leurs. Une démarche qui intrigue les forces de l’ordre qui décident d’éclaircir les choses en exigeant les pièces d’identité. 

Rapidement le ton monte. Tout en proférant des insultes, la compagne fouille dans son sac et brandit un couteau face aux gendarmes. Son ami tente de la raisonner et saisit le couteau. La femme ne décolère pas pour autant et saisit une barre de fer.

Une nouvelle fois, son compagnon tente de ramener le calme, en vain. S'en suivent des jets de pierres et de projectiles. Des renforts sont appelés pour épauler les militaires sur place, face aux deux individus qui sont désormais tous les deux hors de contrôle.

La femme, dans une dernière tentative de rébellion, mord une gendarme . Elle reçoit alors une décharge de tazer. Les gendarmes finiront par maîtriser et interpeller le duo.

A la barre, les deux prévenus ont tenté d’expliquer leurs gestes, sans pour autant s’excuser ou regretter cette violence gratuite. Tous deux déjà connus de la justice ont eu du mal à convaincre la cour. 

Le tribunal a suivi en partie les réquisitions du ministère public. La juridiction a reconnu l’altération du discernement pour la mère de famille. Les juges l'ont tout de même condamné à 15 mois de prison dont 7 mois de sursis. Une peine assortie d’un sursis probatoire de 2 ans.

Son compagnon a écopé de 8 mois dont 4 avec sursis probatoire. Tous deux ont une obligation de soin. Ils sont aussi obligés d’indemniser les victimes et sont sous le coup d'une interdiction de port d’arme pendant 5 ans. 

Pour l’usurpation d’identité, le tribunal a prononcé 70 heures de travaux d’intérêt général. Le tribunal a ordonné un mandat de dépôt pour les deux prévenus qui ont donc été conduits directement au centre pénitentiaire de Ducos.