Stéphane Lordelot, surveillant pénitentiaire, conteste ses mutations devant le tribunal administratif

Le tribunal administratif s'est penché ce jeudi matin sur les deux requêtes déposées par Stéphane Lordelot pour dénoncer deux arrêtés de mutation.

L’an dernier, ce gardien de prison de Ducos n’avait pas hésité à entamer une grève de la faim pour s’opposer à sa mutation d’office vers l’Hexagone. Une sanction prise suite à un conseil national de discipline qui lui reprochait de ne pas respecter sa hiérarchie et une altercation avec un collègue. 

Au final, l’administration pénitentiaire avait affecté le martiniquais au Service pénitentiaire d'insertion et de probation (SPIP). Cette décision a également été contestée par ce dernier qui avait choisi de saisir la juridiction compétente. 

Ce matin, à l’audience, le rapporteur publique est revenu sur les différents éléments retenus par la direction du centre pénitentiaire à l’encontre du gardien. Selon lui , au vu de la carrière longue près de 20 ans de Stéphane Lordelot qui, à ce jour ne mentionne aucune  sanction, il a estimé que ces deux décisions de mutation disproportionné. Le rapporteur public a conclu en demandant l’annulation des deux arrêtés du Ministère de la Justice.

Une prise de position qui a satisfait Stéphane Lordelot

Je suis plutôt satisfait. J'ai entendu le rapporteur. Je me réjouis de l'analyse qui ressort de ce dossier, à savoir deux requêtes en annulation sur deux arrêtés. Mon avocat a bien mis en évidence ce qui m'anime en tant qu'individu, en tant que personnel encadrant, en tant que syndicaliste. Il a bien compris ce qui m'habitait dans les combat qui sont utiles pour la sécurité des personnels, pour construire notre établissement.