Viol et meurtre Magalie Méjean : le trentenaire mis en examen est maintenu en détention

Par 24/11/2025 - 16:39 • Mis à jour le 24/11/2025 - 16:51

L'homme mis en examen pour le meurtre et le viol de Magalie Méjean est maintenu en détention. Il avait été placé en détention provisoire dans l'attente du débat contradictoire devant le juge des libertés et de la détention. Une audience qui s'est déroulée ce lundi (24 novembre 2025).

    Viol et meurtre Magalie Méjean : le trentenaire mis en examen est maintenu en détention

Mis en examen jeudi dernier, l'homme de 34 ans suspecté d'être l'auteur du viol et du meurtre de Magalie Méjean a comparu ce lundi devant le juge des libertés et de la détention (JLD).

Il avait été placé en détention provisoire dans l'attente de cette audience dont il avait demandé le report pour préparer sa défense.

Comme il l'avait fait lors de sa garde à vue la semaine dernière, le Lorrinois a gardé le silence face au magistrat.

À l’issue de sa présentation, au regard des éléments du dossier et du trouble à l’ordre public causé par cette affaire, le JLD a décidé de le maintenir en détention provisoire au centre pénitentiaire de Ducos.

L’enquête se poursuit sous la coupe d’un juge d’instruction.

Lire aussi : Meurtre de Magalie Méjean : un suspect déjà entendu il y a 12 ans placé en détention, « on s’est battus pour ça » (Eric Méjean)

Présomption d'innocence

Le mis en cause a été interpellé la semaine dernière par la Section de Recherches de la Gendarmerie, 12 ans après la mort de Magalie Méjean, une touriste de 28 ans partie seule en randonnée à Basse-Pointe.

Disparue le 17 décembre 2013, elle avait été retrouvée morte le long d'un sentier le 23 janvier 2014.

L'avocat du suspect, maître Georges-Emmanuel Germany, a appelé au respect de la présomption d'innocence :

J'observe que la presse est bien informée, mais dans la mesure où le procureur, comme le lui permet l'article 11, a sorti des éléments du dossier pour les mettre dans la presse et dans le procès médiatique, il appartient maintenant à la défense de rétablir en principe les choses. Sauf que la loi m'interdit de violer le secret de l'enquête et de l'instruction. C'est pour cela que je vais respecter la loi et je vais déplorer le déséquilibre qu'il y a entre les droits de la défense et la liberté donnée au procureur de la République de s'exprimer sur une affaire où on en est tout au début pour ce qui est de mon client et après toutes ces années d'enquête et d'instruction. J'invite tout le monde au respect de la présomption d'innocence et à la plus grande prudence

Pour rappel, il s'agit du premier suspect mis en examen dans cette affaire, 12 ans après les faits. 


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