Le chanteur Kalash risque de la prison ferme
Par Karl LORAND
28/09/2016 - 17:49
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:19
Martinique
Le chanteur Kalash était jugé devant la Cour d'appel de Paris ce mercredi matin (28 septembre 2016). Il comparaissait pour «acquisition et détention hors législation» d'une arme, de chargeurs et de munitions de catégorie B. En première instance le Martiniquais avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Une peine trop légère pour le parquet qui a requis ce matin 12 mois dont 6 avec sursis. Le délibéré est attendu pour le 26 octobre prochain.
"Les armes c'est extrêmement sérieux, dès que l'on en possède une on se
met en situation de l'utiliser", a martelé l'avocat général lors
de l'audience. Il a également insisté sur "la gravité des
faits" reprochés et sur "l'irresponsabilité"
de l'artiste compte tenu de sa notoriété.
"Nous sommes sur une affaire de principe", a encore insisté le ministère public pour justifier sa réquisition de 12 mois de prison dont 6 avec sursis avec mise à l'épreuve, assortis d'un stage de citoyenneté.
Pour l'avocat de Kalash, Maître Arneton, il faut juger "la rançon de la gloire, du succès" de son client. Les menaces sont en effet réelles pour la défense qui fournit des attestations et non pas "vagues" comme l'a soutenu à maintes reprises le président de la cour, ce dernier reprochant également au chanteur de ne donner aucun nom dans ce dossier. "J'ai fait une erreur" a reconnu Kalash à la barre avant d'affirmer que l'arme, trouvée lors d'une perquisition à son domicile parisien dans le cadre d'une enquête sur un possible trafic de stupéfiants, n'était jamais sortie de son domicile.
"Le jour où sa compagne est mise en danger, il va s'armer. C'est une erreur fondamentale mais il faut prendre en compte la chronologie", a plaidé l'avocat. "Je ne vous demande pas la clémence mais de confirmer la décision de première instance", a ajouté Maître Arneton.
En mai dernier, Kalash, Kevin Valleray de son vrai nom, avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis après un procès sous la procédure de comparution immédiate.
Le délibéré de la cour est attendu pour le 26 octobre prochain.
Aline Druelle
"Nous sommes sur une affaire de principe", a encore insisté le ministère public pour justifier sa réquisition de 12 mois de prison dont 6 avec sursis avec mise à l'épreuve, assortis d'un stage de citoyenneté.
Pour l'avocat de Kalash, Maître Arneton, il faut juger "la rançon de la gloire, du succès" de son client. Les menaces sont en effet réelles pour la défense qui fournit des attestations et non pas "vagues" comme l'a soutenu à maintes reprises le président de la cour, ce dernier reprochant également au chanteur de ne donner aucun nom dans ce dossier. "J'ai fait une erreur" a reconnu Kalash à la barre avant d'affirmer que l'arme, trouvée lors d'une perquisition à son domicile parisien dans le cadre d'une enquête sur un possible trafic de stupéfiants, n'était jamais sortie de son domicile.
"Le jour où sa compagne est mise en danger, il va s'armer. C'est une erreur fondamentale mais il faut prendre en compte la chronologie", a plaidé l'avocat. "Je ne vous demande pas la clémence mais de confirmer la décision de première instance", a ajouté Maître Arneton.
En mai dernier, Kalash, Kevin Valleray de son vrai nom, avait été condamné à 6 mois de prison avec sursis après un procès sous la procédure de comparution immédiate.
Le délibéré de la cour est attendu pour le 26 octobre prochain.
Aline Druelle
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