La justice restaurative débarque en Martinique
Par Stage
22/02/2017 - 19:13
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:14
Martinique
« Placer la réparation des préjudices au cœur de la réponse à la criminalité » c’est le principe de la justice restaurative. Le principe est de faire se rencontrer victimes et criminels. Ces derniers ont ainsi la possibilité de soulager leurs consciences. Ce principe utilisé dans de nombreux pays comme le Royaume-Unis, le Canada ou encore les Pays-Bas ferait baisser le taux de récidive. Il est inauguré ce mercredi 22 février 2017.
L’association d'aide aux victimes et de médiation pénale de Martinique
(ADAVIM) a officialisé la création du service régional de justice
restaurative de Martinique.
Pour entériner le projet une convention a été signée entre l'ADAVIM, l'Institut Français de la Justice Restaurative, les chefs des cours d'appels et les services pénitentiaires d'insertion et de probation de notre île.
Comme un symbole, c’est ce mercredi 22 février 2017, journée européenne des victimes, que cette initiative a été lancée.
La justice restaurative ou réparatrice est un dispositif peu connu en France. Entré dans la loi française en 2014, elle met en relation détenus et victimes.
Ces rencontres peuvent intervenir avant ou après une condamnation. Elles auront lieu en présence de tiers et d'animateurs spécialement formés.
En Martinique, une dizaine de personnes ont reçu cette formation. Robert Cario, le président de l'Institut Français de la Justice Restaurative et Criminologue à l'université de Pau éspere que de nombreux martiniquais se forment.
Selon les premières évaluations, cette justice limiterait les récidives.
Faire dialoguer victimes et auteurs de crimes ou de délits permet d’apaiser, de responsabiliser et de rétablir la paix sociale. Selon Robert Cario les personnes incarcérées peuvent donner des explications sur leurs gestes.
Pour entériner le projet une convention a été signée entre l'ADAVIM, l'Institut Français de la Justice Restaurative, les chefs des cours d'appels et les services pénitentiaires d'insertion et de probation de notre île.
Comme un symbole, c’est ce mercredi 22 février 2017, journée européenne des victimes, que cette initiative a été lancée.
La justice restaurative ou réparatrice est un dispositif peu connu en France. Entré dans la loi française en 2014, elle met en relation détenus et victimes.
Ces rencontres peuvent intervenir avant ou après une condamnation. Elles auront lieu en présence de tiers et d'animateurs spécialement formés.
En Martinique, une dizaine de personnes ont reçu cette formation. Robert Cario, le président de l'Institut Français de la Justice Restaurative et Criminologue à l'université de Pau éspere que de nombreux martiniquais se forment.
Selon les premières évaluations, cette justice limiterait les récidives.
Faire dialoguer victimes et auteurs de crimes ou de délits permet d’apaiser, de responsabiliser et de rétablir la paix sociale. Selon Robert Cario les personnes incarcérées peuvent donner des explications sur leurs gestes.
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