Huit mois de prison avec sursis pour l'élève violent du collège de Belle-Etoile

Par 07/11/2025 - 07:44 • Mis à jour le 07/11/2025 - 11:00

Le collégien de 14 ans qui avait violemment agressé plusieurs personnels, le 5 septembre dernier, au collège Belle-Étoile de Saint-Joseph, a été condamné hier (jeudi 6 novembre). Le tribunal pour enfants de Fort-de-France a prononcé une peine de huit mois de prison avec sursis. Le mineur a interdiction de se rendre au collège Belle-Étoile et d'entrer en contact avec les victimes.

    Huit mois de prison avec sursis pour l'élève violent du collège de Belle-Etoile

Le collégien de 14 ans, auteur de plusieurs agressions lors de son inscription au collège Belle Etoile de Saint-Joseph, a écopé de 8 mois de prison avec sursis hier.

Les juges du tribunal pour enfants ont également prononcé une mesure d'éducation judiciaire de deux ans, avec un suivi d'insertion et un travail de réparation. 

Alors qu’il a été jugé détenu, le collégien devrait être libéré et retourner chez sa mère, sous la surveillance de l’Aide Sociale à l’Enfance.

Pour rappel, début septembre, alors qu'il s'était présenté avec sa mère pour son inscription au collège, l'adolescent, déjà connu pour des antécédents, s'en était violemment pris au personnel, après une remarque.

Il avait notamment frappé la principale à coups de pieds et de poings, ainsi que plusieurs agents et enseignants.

L’établissement était resté fermé plusieurs jours suite à ces faits. Une cellule psychologique avait été mis en place. Une trentaine de personnels avaient dû observer un arrêt de travail.

Un procès frustrant

Selon l'avocate de quatre des parties civiles du procès, Muriel Renar Legrand, l'audience a été un peu frustrante en raison du manque de réponses sur ce qui a motivé ce déchaînement de violence.

On a essayé de connaitre les raisons de ces accès de violence, quel est le parcours de ce mineur qui a été douloureux et surtout essayer de voir comment l’aider on est là pour éduquer, aider à la réinsertion.(...) Nous n'avons eu aucune explication sur les raisons de ce passage à l’acte, dont le motif je le rappelle était bénin. C'est un moment douloureux pour mes clients qui ont fait l’effort de se présenter pour comprendre ce déchaînement de violence.

L'incident a plongé les victimes dans un véritable stress psychologique. Certaines n'ont pas repris le travail et quand elle y vont, elles se présentent "avec la boule au ventre."


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