Assises : verdict attendu ce vendredi dans le procès de l’ex-militaire jugé pour meurtre
C’est la dernière journée, aujourd’hui (vendredi 8 mars), du procès d’Emmanuel Gallet devant la Cour d’Assises de la Martinique. Il est poursuivi pour tentative de meurtre sur son ex-compagne et son beau-fils.
Hier, au dernier jour du procès d’Assises de l’ancien militaire, les témoins de l’agression et les proches des protagonistes ont été entendus. Ils ont rapporté la détermination de l’ex militaire dans sa tentative de meurtre sur son ex-femme et de son beau-fils.
Emmanuel Gallet a une nouvelle fois été appelé à la barre. Le prévenu a continué à affirmer ne pas se souvenir du déroulement des faits ce soir de mai 2020 malgré les récits accumulés au cours des trois journées d’audience.
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L’homme a demandé pardon aux différentes victimes directes et indirectes du soir du drame. Les avocates des deux parties civiles se sont exprimées hier.
Des parties civiles inquiètes
Maitre Laurence Vieyra, tout d’abord :
Je suis frappée par le fait que ce Monsieur assure que le suivi lui a fait du bien, qu’il se sent mieux, plus serein. Je ne veux pas le juger, c’est à la Cour de le faire mais je trouve qu’il a un manque d’empathie et de considération pour ses victimes qui ont vécu quelque chose d’assez traumatisant. Lors de ses auditions, j’ai trouvé qu’il était beaucoup tourné sur lui-même et cela me semble inquiétant
Maitre Catherine Carderot, avocate des parties civiles, regrette un pardon à demi-mots.
Ce soir-là, les victimes avaient face à feu un homme déterminer à tuer cet enfant et cette femme avec un coutelas brandi en l’air, à frapper. J’ai dû remercier toutes les personnes intervenues car, sinon, on serait, dans cette Cour d’Assises à représenter des personnes décédées. Il n’y a pas de doute sur la volonté de tuer. Les témoins l’ont tous dit. Il y a un an, il disait à l’expert qu’il ne regrettait rien. Maintenant, il dit, « j’ai honte », au lieu de dire pardon. Il a fini par dire pardon mais je ne suis pas sûre que ce soit entendu par les victimes que je représente
Le délibéré est attendu ce vendredi dans la journée.
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