Zika en Martinique : un cas de microcéphalie en cours de validation par le CNR
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
23/03/2016 - 13:33
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Mis à jour avec vidéo le 23/03/2016 à 11:55 - Le directeur général de l'ARS Christian Ursulet a confirmé mardi 22 mars 2016 les informations données quelques heures plus tôt à Paris par la ministre de la Santé Marisol Touraine sur "une suspicion très sérieuse" de microcéphalie liée au virus du Zika. La confirmation définitive du Centre National de Référence (CNR) sera connue très prochainement. "C'est une question de jour", selon l'ARS.
Christian Ursulet, le directeur général de l'Agence Régionale de Santé
de la Martinique (ARS) a confirmé mardi 22 mars "une forte suspicion" de
microcéphalie du fœtus d'une femme enceinte en Martinique. L'information
avait été révélée par la ministre de la Santé Marisol Touraine, quelques
heures plus tôt à Paris.
"Nous avons aujourd'hui, au premier stade, une confirmation du 1er cas d'une femme enceinte sur les 77 porteurs du virus qui serait concernée par une grossesse avec un syndrome de microcéphalie".
Aujourd'hui, nous attendons, parce que c'est la règle, la confirmation du Centre National de Référence (CNR). Tant que nous n'avons pas cette confirmation du CNR, qui a valeur nationale, européenne et mondiale, nous ne pouvons pas le déclarer" officiellement.
Reste que pour le directeur de l'ARS, "ce n'est pas qu'une hypothèse, c'est un cas qui a déjà été diagnostiqué, qui a déjà fait l'objet d'un certain nombre d'examens au 1er stade, à un 1er niveau d'expertise et qui doit être contre-expertisé par le CNR".
Quand ? Pour Christian Ursulet, "c'est une question de jour".
Le directeur de l'ARS s'est montré très discret sur tout ce qui pourrait relever du secret médical et de l'identité de cette femme enceinte. Il en va ainsi du stade de la grossesse de cette femme, "ça je ne peux pas vous le dire".
C'est quelqu'un de la Martinique ? "C'est quelqu'un qui est ici".
Ce qui va se passer une fois connue la confirmation du CNR ? "C'est un suite qui appartient au colloque singulier entre la personne, sa famille et ses médecins".
On sait en revanche qu'il s'agit bien d'une contamination directe par le moustique même s'il est difficile sinon impossible de dire quand a eu lieu cette contamination.
Une situation paradoxale.... La Martinique enregistre un premier cas (en cours de validation donc) de microcéphalie au moment où l'évolution de la maladie semble marquée le pas, selon le directeur de l'ARS.
"Nous sommes dans une situation paradoxale où l'épidémie connait une stagnation car nous sommes aujourd'hui autour de 12 600 cas avérés avec un plafonnement de plus de deux semaines où les choses ne progressent pas".
"Nous attendons d'avoir les chiffres de la semaine dernière pour savoir si cette tendance se confirme et pouvoir dire que nous avons passé le pic de l'épidémie".
Une épidémie qui serait en voie de stagnation et dont l'ampleur est inférieure aux prévisions issues des modèles élaborés par les spécialistes. Selon ces prévisions, dix-huit femmes enceintes étaient susceptibles d'avoir un fœtus présentant un syndrome de microcéphalie.
Des éléments qui restent de bon augure. Reste que plus que jamais, la prévention comme le suivi des femmes enceintes s'imposent tant que dure l'épidémie. Ce que n'a pas manqué de rappeler Christian Ursulet.
Depuis 15 jours, nous avons mis en place un réseau d'associations qui tourne autour des personnes en situation précaire afin que nulle femme enceinte ne soit tenue à l'écart. Il s'agit d' "assurer une surveillance la plus complète possible aux femmes les plus isolées et les plus fragiles socialement et culturellement afin qu'elles ne passent pas à côté du système de santé, qu'elles puissent être intégrées au système, qu'elles fassent des écographies pour qu'on ait le moins de cas possible".
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Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci
"Nous avons aujourd'hui, au premier stade, une confirmation du 1er cas d'une femme enceinte sur les 77 porteurs du virus qui serait concernée par une grossesse avec un syndrome de microcéphalie".
Aujourd'hui, nous attendons, parce que c'est la règle, la confirmation du Centre National de Référence (CNR). Tant que nous n'avons pas cette confirmation du CNR, qui a valeur nationale, européenne et mondiale, nous ne pouvons pas le déclarer" officiellement.
Reste que pour le directeur de l'ARS, "ce n'est pas qu'une hypothèse, c'est un cas qui a déjà été diagnostiqué, qui a déjà fait l'objet d'un certain nombre d'examens au 1er stade, à un 1er niveau d'expertise et qui doit être contre-expertisé par le CNR".
Quand ? Pour Christian Ursulet, "c'est une question de jour".
Le directeur de l'ARS s'est montré très discret sur tout ce qui pourrait relever du secret médical et de l'identité de cette femme enceinte. Il en va ainsi du stade de la grossesse de cette femme, "ça je ne peux pas vous le dire".
C'est quelqu'un de la Martinique ? "C'est quelqu'un qui est ici".
Ce qui va se passer une fois connue la confirmation du CNR ? "C'est un suite qui appartient au colloque singulier entre la personne, sa famille et ses médecins".
On sait en revanche qu'il s'agit bien d'une contamination directe par le moustique même s'il est difficile sinon impossible de dire quand a eu lieu cette contamination.
Une situation paradoxale.... La Martinique enregistre un premier cas (en cours de validation donc) de microcéphalie au moment où l'évolution de la maladie semble marquée le pas, selon le directeur de l'ARS.
"Nous sommes dans une situation paradoxale où l'épidémie connait une stagnation car nous sommes aujourd'hui autour de 12 600 cas avérés avec un plafonnement de plus de deux semaines où les choses ne progressent pas".
"Nous attendons d'avoir les chiffres de la semaine dernière pour savoir si cette tendance se confirme et pouvoir dire que nous avons passé le pic de l'épidémie".
Une épidémie qui serait en voie de stagnation et dont l'ampleur est inférieure aux prévisions issues des modèles élaborés par les spécialistes. Selon ces prévisions, dix-huit femmes enceintes étaient susceptibles d'avoir un fœtus présentant un syndrome de microcéphalie.
Des éléments qui restent de bon augure. Reste que plus que jamais, la prévention comme le suivi des femmes enceintes s'imposent tant que dure l'épidémie. Ce que n'a pas manqué de rappeler Christian Ursulet.
Depuis 15 jours, nous avons mis en place un réseau d'associations qui tourne autour des personnes en situation précaire afin que nulle femme enceinte ne soit tenue à l'écart. Il s'agit d' "assurer une surveillance la plus complète possible aux femmes les plus isolées et les plus fragiles socialement et culturellement afin qu'elles ne passent pas à côté du système de santé, qu'elles puissent être intégrées au système, qu'elles fassent des écographies pour qu'on ait le moins de cas possible".
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Jean-Philippe Ludon
@jpludonrci
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