TCSP : de la maintenance pour des bus qui ne roulent pas
Par Karl LORAND
09/09/2016 - 14:19
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:20
Martinique
Depuis début décembre 2015, 14 BNHS, bus à haut niveau de service, se trouvent en Martinique dans un centre de maintenance. Livrés par la société belge VanHool, ces bus de 26 mètres de long et d'une capacité de 140 places doivent circuler sur le parcours du TCSP. Mais hormis quelques tests, les véhicules sont à l’arrêt. Pourtant depuis la livraison des bus un technicien de VanHool est en Martinique en ce moment et assure la maintenance de ces BHNS qui comportent des composants électroniques fragiles. En attendant, les voies du TCSP sont devenues un grand terrain de sport.
Depuis le début de mois de décembre 2015, 14 BNHS, bus à haut niveau de
service, se trouvent en Martinique dans un centre de maintenance au
Lamentin face à l'aéroport.
Livrés par la société belge VanHool, ces bus de 26 mètres de long et d'une capacité de 140 places doivent circuler sur le parcours du TCSP. Mais hormis quelques tests, les véhicules sont à l’arrêt.
Pourtant depuis la livraison des bus, un technicien de VanHool est en Martinique en ce moment et assure la maintenance de ces BHNS qui comportent des composants électroniques fragiles. "Notre société a une personne sur place. S'ils roulent ou si ils ne roulent pas ça n'a rien à voir avec le fait que nous faisons de la maintenance. Depuis la livraison, il y a un contrat actif qui stipule que nous devons nous occuper des bus", explique Dirk Snauwaert, porte parole de VanHool.
"Ce n'est pas forcément nécessaire que le véhicule roule. Seulement il faut mieux que le véhicule roule. Le contrat prévoit qu'on fait une maintenance après un certain nombre de kilomètres roulés ou après un certain temps. Il n'y a aucun risque spécifique si les véhicules ne roulent pas", précise le représentant du constructeur de bus.
Circuit de jogging et piste cyclable
©Y.G./RCI Martinique
En attendant, les voies du TCSP sont de grands terrains de jeux pour les sportifs. Aux abords de l'aéroport où les sportifs avaient déjà leurs habitudes, le circuit des cyclistes et des joggeurs s'est donc allongé. "Comme le TCSP n'est pas encore en service on utilise la piste pour pouvoir marcher et faire du sport. Des fois aller vers la zone de fret de l'aéroport c'est pas toujours évident parce qu'il y a beaucoup de cyclistes. Je trouve que sur cette voie là on est bien protégé", raconte Manuela.
Cela fait six mois qu'elle vient sur le parcours tous les samedis matin. "En ce moment il y a beaucoup de personnes qui viennent le matin parce qu'ils préparent le semi marathon", assure la sportive.
Karl Lorand et Yvone Guilon
Livrés par la société belge VanHool, ces bus de 26 mètres de long et d'une capacité de 140 places doivent circuler sur le parcours du TCSP. Mais hormis quelques tests, les véhicules sont à l’arrêt.
Pourtant depuis la livraison des bus, un technicien de VanHool est en Martinique en ce moment et assure la maintenance de ces BHNS qui comportent des composants électroniques fragiles. "Notre société a une personne sur place. S'ils roulent ou si ils ne roulent pas ça n'a rien à voir avec le fait que nous faisons de la maintenance. Depuis la livraison, il y a un contrat actif qui stipule que nous devons nous occuper des bus", explique Dirk Snauwaert, porte parole de VanHool.
"Ce n'est pas forcément nécessaire que le véhicule roule. Seulement il faut mieux que le véhicule roule. Le contrat prévoit qu'on fait une maintenance après un certain nombre de kilomètres roulés ou après un certain temps. Il n'y a aucun risque spécifique si les véhicules ne roulent pas", précise le représentant du constructeur de bus.
Circuit de jogging et piste cyclable
©Y.G./RCI Martinique
En attendant, les voies du TCSP sont de grands terrains de jeux pour les sportifs. Aux abords de l'aéroport où les sportifs avaient déjà leurs habitudes, le circuit des cyclistes et des joggeurs s'est donc allongé. "Comme le TCSP n'est pas encore en service on utilise la piste pour pouvoir marcher et faire du sport. Des fois aller vers la zone de fret de l'aéroport c'est pas toujours évident parce qu'il y a beaucoup de cyclistes. Je trouve que sur cette voie là on est bien protégé", raconte Manuela.
Cela fait six mois qu'elle vient sur le parcours tous les samedis matin. "En ce moment il y a beaucoup de personnes qui viennent le matin parce qu'ils préparent le semi marathon", assure la sportive.
Karl Lorand et Yvone Guilon
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