L'assaupamar a manifesté son mécontentement en occupant la plage d'un hôtel au François
Par Sullyvan DAPHNE
16/01/2017 - 14:07
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:16
Martinique
Ce dimanche 15 janvier 2017, les écologistes de l'assaupamar ont occupé la plage de l'hôtel Cap Est Lagoon au François. Ils voulaient manifester leur mécontentement et accusent l'hôtel de privatiser la plage du Cap Est.
L’assaupamar a occupé, ce dimanche 15 janvier 2017 la plage de l’hôtel Cap
Est Lagoon dans la commune du François.
Les écologistes voulaient ainsi manifester leur mécontentement. Ils accusent l’hôtel de privatiser la plage du Cap Est. Un argument que réfute le responsable de l’hôtel. Les militants de l’assaupamar se sont installés sur la plage une bonne partie de la journée pour un pique-nique.
Pour Olivier Bérisson président de l’ASSAUPAMAR "on ne peut pas avoir un panneau marqué propriété privé sur les 50 pas. Il y a un problème de considération de ce qui est du domaine public martiniquais.
Nous estimons aujourd'hui, que nous avons le droit d'occuper l'espace public martiniquais, au même titre que ceux qui viennent nous rendre visite durant quelques jours.
Je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on puisse réfléchir à un tourisme qui intègre ce que nous sommes. Il faut arrêter de donner des espaces à des gens hors que le peuple martiniquais.
L'hôtelier nous a dit qu'ici appartient à l'hôtel et nous lui avons répondu qu'ici il est chez nous."
Sullyvan.D avec Daniel Zobeide
Les écologistes voulaient ainsi manifester leur mécontentement. Ils accusent l’hôtel de privatiser la plage du Cap Est. Un argument que réfute le responsable de l’hôtel. Les militants de l’assaupamar se sont installés sur la plage une bonne partie de la journée pour un pique-nique.
Pour Olivier Bérisson président de l’ASSAUPAMAR "on ne peut pas avoir un panneau marqué propriété privé sur les 50 pas. Il y a un problème de considération de ce qui est du domaine public martiniquais.
Nous estimons aujourd'hui, que nous avons le droit d'occuper l'espace public martiniquais, au même titre que ceux qui viennent nous rendre visite durant quelques jours.
Je pense qu'à un moment donné, il faut qu'on puisse réfléchir à un tourisme qui intègre ce que nous sommes. Il faut arrêter de donner des espaces à des gens hors que le peuple martiniquais.
L'hôtelier nous a dit qu'ici appartient à l'hôtel et nous lui avons répondu qu'ici il est chez nous."
Sullyvan.D avec Daniel Zobeide
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.