L'antenne locale du GIGN officiellement présentée
Par Karl LORAND
19/10/2016 - 18:21
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:18
Martinique
L'antenne martiniquaise du Groupement d'Intervention de la Gendarmerie Nationale est officiellement présentée aujourd'hui (mercredi 19 octobre 2016). Active depuis le mois d'août 2016, elle remplace le Groupe de Peloton d'Intervention. Composé de 36 militaires, le GIGN est la seule force d'intervention de l'île à vocation anti-terroriste.
Leur présence est pour l'instant passée un peu inaperçue mais les hommes
du GIGN sont bien présents en Martinique depuis le mois d'août. Sur le
terrain, la première intervention a eu lieu quelques jours après la mise
en place du groupement. Le
9 août 2016, les gendarmes de cette force d'élite sont déployés au
quartier Pelletier au Lamentin, à la grande surprise des policiers
notamment. Un homme vient de tirer sur son frère avant de tenter de se
suicider devant les militaires du GIGN.
Des actions rapides
Le groupement est présenté officiellement ce mercredi (19 octobre 2016). Les missions des 36 militaires composant cette unité s'inscrivent dans le cadre du schéma national des forces de sécurité. Ces hommes sont sous la tutelle opérationnelle du GIGN basé à Versailles Satori. Sur notre territoire, ces militaires ont le droit d'intervenir en zone police. "L'antenne GIGN est opérationnelle H24 et 7 jours sur 7. Nous sommes en mesure de projeter un groupe d'alerte dans des délais de temps très réduits. Notre objectif est de minimiser les temps de déplacement au maximum. C'est un outil de la gendarmerie nationale mis à la disposition de tous les services de l'Etat présents sur l'île. Il n'existe pas sur le Martinique de groupe d'intervention de la police nationale ou d'antenne RAID ce qui nous donne la possibilité d'intervenir en zone police", explique le chef d'escadron Lecouturier.
L'unité Martinique bénéficie de moyens spécifiques pour ses interventions. "Nous disposons de l'emploi de véhicules blindés en cas de missions de hautes intensités. Nous pouvons nous appuyer sur des moyens de projection par voie aérienne avec l'emploi de la section aérienne de gendarmerie ou par voie maritime avec la brigade nautique. Nous nous appuyons sur le concours de négociateurs régionaux pour désamorcer des crises de type forcenés ou de prises d'otages", précise le chef d'escadron.
Un large champ d'intervention
Ces éléments doivent permettre au groupe d'intervention de faire face aux particularités du terrain martiniquais. "Il s'agit des habitations qui ne sont pas forcément les mêmes qu'en métropole", indique le chef d'escadron. Les conditions d'obscurité notamment avec des levés du soleil beaucoup plus précoces sont également à prendre en compte.
Outre les interventions en milieu ouvert, dans des domiciles, lors d'arrestation de forcenés, ils participent aussi à la lutte contre la criminalité en bande organisée. C'est également la seule force d'action à vocation anti-terroriste présente en Martinique.
Karl Lorand et Pegguy Saint-Ville
Des actions rapides
Le groupement est présenté officiellement ce mercredi (19 octobre 2016). Les missions des 36 militaires composant cette unité s'inscrivent dans le cadre du schéma national des forces de sécurité. Ces hommes sont sous la tutelle opérationnelle du GIGN basé à Versailles Satori. Sur notre territoire, ces militaires ont le droit d'intervenir en zone police. "L'antenne GIGN est opérationnelle H24 et 7 jours sur 7. Nous sommes en mesure de projeter un groupe d'alerte dans des délais de temps très réduits. Notre objectif est de minimiser les temps de déplacement au maximum. C'est un outil de la gendarmerie nationale mis à la disposition de tous les services de l'Etat présents sur l'île. Il n'existe pas sur le Martinique de groupe d'intervention de la police nationale ou d'antenne RAID ce qui nous donne la possibilité d'intervenir en zone police", explique le chef d'escadron Lecouturier.
L'unité Martinique bénéficie de moyens spécifiques pour ses interventions. "Nous disposons de l'emploi de véhicules blindés en cas de missions de hautes intensités. Nous pouvons nous appuyer sur des moyens de projection par voie aérienne avec l'emploi de la section aérienne de gendarmerie ou par voie maritime avec la brigade nautique. Nous nous appuyons sur le concours de négociateurs régionaux pour désamorcer des crises de type forcenés ou de prises d'otages", précise le chef d'escadron.
Un large champ d'intervention
Ces éléments doivent permettre au groupe d'intervention de faire face aux particularités du terrain martiniquais. "Il s'agit des habitations qui ne sont pas forcément les mêmes qu'en métropole", indique le chef d'escadron. Les conditions d'obscurité notamment avec des levés du soleil beaucoup plus précoces sont également à prendre en compte.
Outre les interventions en milieu ouvert, dans des domiciles, lors d'arrestation de forcenés, ils participent aussi à la lutte contre la criminalité en bande organisée. C'est également la seule force d'action à vocation anti-terroriste présente en Martinique.
Karl Lorand et Pegguy Saint-Ville
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