La ZAC de Rivière-Roche croule sous les ordures
Par Karl LORAND
22/11/2016 - 13:52
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:17
Martinique
Située à quelques centaines de mètres de l'incinérateur de Dillon, la ZAC de Rivière Roche est pourtant confronté à un problème de gestion des ordures ménagères. Les professionnels de la zone piétonne en appellent à la CACEM pour venir à bout d'une difficulté qu'ils ne sont plus à même d'assumer par eux mêmes.
Des sacs poubelles plein à craquer. Des boites en carton, une bâche et
même des pots de peinture. Les ordures débordent juste en face de la rue
piétonne de la ZAC de Rivière-Roche. "Je prends mes
poubelles tous les jours dans ma camionnette, quatre ou cinq sacs, et je
vais squatter les poubelles de la cité à côté ou au Lider Price. C'est
très compliqué et très fastidieux et puis je n'en vois pas le bout",
déplore Jacques, restaurateur.
Olivier est l’un des premiers copropriétaires de la rue piétonne. Le ramassage des ordures n’a pas toujours posé problème. Au départ, tout était plutôt simple. "Dans les années 90 quand le projet est né avec monsieur Césaire et monsieur Vallié, nous étions très proches de la décharges donc nous avions été exemptés de taxe d'ordures ménagères. Depuis quelques années la Trompeuse a fermé ses portes donc nous avons du mettre en place un ramassage privé", explique Olivier.
Le prestataire privé était donc pris en charge par le syndic. Sauf qu’aujourd’hui, le syndic n’a plus d’argent... De plus, les copropriétaires payent de nouveau la taxe d’ordures ménagères. "Nous on a arrêté le service des prestataires parce que ça coûtait extrêmement cher, nous n'avions plus d'argent disponible. Nous avons aussi découvert que la plupart des copropriétaires payaient leur taxe foncière avec la taxe d'ordures ménagères. On sait que la ZAC est desservi par la Cacem puisque les bus de la Cacem y passent donc on ne voit pas pourquoi la collectivité dit que ce n'est pas de son ressort", explique Francis Thomas, gérant du groupe MPI qui s’occupe de l’Association syndicale libre de la ZAC de Rivière-Roche.
Aujourd’hui, les copropriétaires de la rue piétonne et le syndic font appel à la CACEM mais aussi à la mairie de Fort-de-France pour tenter de trouver une solution à cet imbroglio.
Reportage : Clara Vincent
Olivier est l’un des premiers copropriétaires de la rue piétonne. Le ramassage des ordures n’a pas toujours posé problème. Au départ, tout était plutôt simple. "Dans les années 90 quand le projet est né avec monsieur Césaire et monsieur Vallié, nous étions très proches de la décharges donc nous avions été exemptés de taxe d'ordures ménagères. Depuis quelques années la Trompeuse a fermé ses portes donc nous avons du mettre en place un ramassage privé", explique Olivier.
Le prestataire privé était donc pris en charge par le syndic. Sauf qu’aujourd’hui, le syndic n’a plus d’argent... De plus, les copropriétaires payent de nouveau la taxe d’ordures ménagères. "Nous on a arrêté le service des prestataires parce que ça coûtait extrêmement cher, nous n'avions plus d'argent disponible. Nous avons aussi découvert que la plupart des copropriétaires payaient leur taxe foncière avec la taxe d'ordures ménagères. On sait que la ZAC est desservi par la Cacem puisque les bus de la Cacem y passent donc on ne voit pas pourquoi la collectivité dit que ce n'est pas de son ressort", explique Francis Thomas, gérant du groupe MPI qui s’occupe de l’Association syndicale libre de la ZAC de Rivière-Roche.
Aujourd’hui, les copropriétaires de la rue piétonne et le syndic font appel à la CACEM mais aussi à la mairie de Fort-de-France pour tenter de trouver une solution à cet imbroglio.
Reportage : Clara Vincent
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