LES ATTENTATS DE PARIS : "Il faut trouver des mots pour expliquer les attentats au plus jeunes dans nos écoles"
Par Xavier CHEVALIER
16/11/2015 - 13:10
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Martinique
C’est ce lundi 16 novembre 2015 que les cours reprennent. Cette journée va être particulière car les enseignants vont devoir trouver les mots pour expliquer les attentats du vendredi 13 novembre à Paris. L’Etat et les différentes académies ont mis en place un certain nombre de rendez-vous pour les enfants.
Les écoles et les établissements scolaires sont concernés par le
dispositif renforcé du plan Vigipirate.
Ceux qui dépendent de l’Académie de Martinique rouvrent leurs portes dès le lundi 16 novembre 2015 mais il va y avoir un renforcement des contrôles d’accès.
Les sorties scolaires, peu importe leurs visées pédagogique sont annulées.
Mais certaines classes sont déjà en voyage, notamment sur le territoire hexagonal. Pour celles-ci un recensement a été réalisé. Les jeunes rentreront aux dates initialement prévues.
Ce lundi 16 novembre, deuxième jour de deuil national, à midi, la population doit respecter une minutes de silence en hommage aux victimes des attentats du vendredi 13 novembre. Les lieux d’enseignement n’échappent pas à cette mesure décrétée par le Président de la République. Mais pour cet acte de commémoration ai un impact sur les plus jeunes, il faut leur expliquer, c’est donc tout un travail préparatif qui débute en urgence.
Catherine Berthot Lavenir est la réctrice de l’Académie de Martinique, c’est elle qui est responsable de toutes les écoles de l’île. Elle présente le déroulement de cette journée très particulière : « C’est un travail en trois temps.
Dans un premier temps, les contrôles à l’entrée seront plus stricts. Il est demandé aux chefs d’établissements et aux enseignent d’accueillir particulièrement bien les enfants et leurs familles.
Ensuite, il y aura un moment de travail dans les classes où avec les professeurs des écoles pour les premiers cycles. Durant ce moment, les enfants pourront exprimer leurs émotions ainsi que leurs analyses. Les plus âgés pourront organiser un débat.
Le moment phare de la journée est normalement à midi où il va y avoir une minute de recueillement. Je dis normalement car il y a une certaine lassitude qui est laissée aux établissements pour choisir un moment qui soit parfaitement adapté par rapport à leurs emplois du temps ».
Les professionnels de santé s’inquiètent aussi des conséquences liées aux images diffusées des attentats.
Louis Jéhél est professeur de Psychiatrie et d’addictologie au CHU de la Martinique
Mais chaque enfant est diffèrent, certains seront plus touchés que d'autres.
Il n’y a pas que les enfants qui sont choqués par les images. Chez certains adultes, cela fait ressurgir des traumatismes passés. Comme par exemple à Sainte-Marie ou une samaritaine a été la victime d’un terroriste à Paris en janvier dernier, il y a seulement 10 mois.
Xavier Chevalier et Peggy Saint-Ville
Ceux qui dépendent de l’Académie de Martinique rouvrent leurs portes dès le lundi 16 novembre 2015 mais il va y avoir un renforcement des contrôles d’accès.
Les sorties scolaires, peu importe leurs visées pédagogique sont annulées.
Mais certaines classes sont déjà en voyage, notamment sur le territoire hexagonal. Pour celles-ci un recensement a été réalisé. Les jeunes rentreront aux dates initialement prévues.
Ce lundi 16 novembre, deuxième jour de deuil national, à midi, la population doit respecter une minutes de silence en hommage aux victimes des attentats du vendredi 13 novembre. Les lieux d’enseignement n’échappent pas à cette mesure décrétée par le Président de la République. Mais pour cet acte de commémoration ai un impact sur les plus jeunes, il faut leur expliquer, c’est donc tout un travail préparatif qui débute en urgence.
Catherine Berthot Lavenir est la réctrice de l’Académie de Martinique, c’est elle qui est responsable de toutes les écoles de l’île. Elle présente le déroulement de cette journée très particulière : « C’est un travail en trois temps.
Dans un premier temps, les contrôles à l’entrée seront plus stricts. Il est demandé aux chefs d’établissements et aux enseignent d’accueillir particulièrement bien les enfants et leurs familles.
Ensuite, il y aura un moment de travail dans les classes où avec les professeurs des écoles pour les premiers cycles. Durant ce moment, les enfants pourront exprimer leurs émotions ainsi que leurs analyses. Les plus âgés pourront organiser un débat.
Le moment phare de la journée est normalement à midi où il va y avoir une minute de recueillement. Je dis normalement car il y a une certaine lassitude qui est laissée aux établissements pour choisir un moment qui soit parfaitement adapté par rapport à leurs emplois du temps ».
Les professionnels de santé s’inquiètent aussi des conséquences liées aux images diffusées des attentats.
Louis Jéhél est professeur de Psychiatrie et d’addictologie au CHU de la Martinique
Mais chaque enfant est diffèrent, certains seront plus touchés que d'autres.
Il n’y a pas que les enfants qui sont choqués par les images. Chez certains adultes, cela fait ressurgir des traumatismes passés. Comme par exemple à Sainte-Marie ou une samaritaine a été la victime d’un terroriste à Paris en janvier dernier, il y a seulement 10 mois.
Xavier Chevalier et Peggy Saint-Ville
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