Heures perdues : L'UPEM s'apprête à saisir la justice
Par Karl LORAND
12/11/2015 - 12:34
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:29
Martinique
L'UPEM Union des Parents d'Elèves tire la sonnette d'alarme en ce qui concerne le nombre important d'heures non assurées dans les établissements en raison de l'absence des enseignants. Maladie courte de durée, formations, convenances personnelles... les raisons de ces heures perdues sont diverses.

L'UPEM a sollicité les collèges et les lycées à travers ses
représentants afin d'obtenir des données chiffrées (une pratique
réglementaire) sur ces heures d'absence et les heures effectives de
remplacement de ces heures perdues. Pour l'heure, sur les 80
établissements du secondaire qui ont été sollicités, seuls trois ont
répondu à cette demande ! Face à cette inertie l'UPEM entend bien obtenir
ces données grâce à la voie judiciaire comme nous l'a confirmé Gerard
Laguerre : "nous allons mener des actions au niveau judiciaire".
Du côté du syndicat des enseignants UNSA, on est un peu agacé."Je ne compends pas pourquoi on entre dans des petits calculs... Si il s'agit du système, là oui on reconnaît des carences", consent Marlène Lecefel, secrétaire générale du syndicat.
Des absences pas toujours très bien gérées
La gestion des remplacements est de la responsabilité du chef d'établissement quand il s'agit d'une courte période, en revanche c'est le rectorat qui s'en occupe quand cette absence est égale à deux semaines et plus. En Martinique, le système rencontre des difficultés à plusieurs niveaux : le trop court délai de dépôt de certains arrêts maladie, l'inadéquation de disciplines pour le remplacement ou encore le manque de disponibilité ou de volontariat des collègues de l'enseignant absent.
"Quand c'est perdu c'est perdu"
Du côté des élèves également, ces heures perdues ne passent pas inaperçues car le rattrapage est rare "quand c'est perdu c'est perdu", se résigne un lycéen.
Audrey Ollon et Pascale Lavenaire
Du côté du syndicat des enseignants UNSA, on est un peu agacé."Je ne compends pas pourquoi on entre dans des petits calculs... Si il s'agit du système, là oui on reconnaît des carences", consent Marlène Lecefel, secrétaire générale du syndicat.
Des absences pas toujours très bien gérées
La gestion des remplacements est de la responsabilité du chef d'établissement quand il s'agit d'une courte période, en revanche c'est le rectorat qui s'en occupe quand cette absence est égale à deux semaines et plus. En Martinique, le système rencontre des difficultés à plusieurs niveaux : le trop court délai de dépôt de certains arrêts maladie, l'inadéquation de disciplines pour le remplacement ou encore le manque de disponibilité ou de volontariat des collègues de l'enseignant absent.
"Quand c'est perdu c'est perdu"
Du côté des élèves également, ces heures perdues ne passent pas inaperçues car le rattrapage est rare "quand c'est perdu c'est perdu", se résigne un lycéen.
Audrey Ollon et Pascale Lavenaire
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