HAD Les 3S : Décision renvoyée au 16 février 2016

Par 16/12/2015 - 15:11 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:27

Le dossier de la structure de santé HAD les 3S était présenté hier mardi devant le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France ; la juridiction a décidé de renvoyer la décision au 16 février 2016.

    HAD Les 3S : Décision renvoyée au 16 février 2016
Les salariés de HAD les 3 S seront fixés en février prochain sur l'avenir de leur structure. C’est en tout cas la décision prise hier mardi par le tribunal mixte de commerce de Fort-de-France. L’audience aura duré près de 2h et la juridiction a estimé qu’elle manquait manifestement d’éléments dans ce dossier.

"Le tribunal a décidé de confier a l'administrateur une mission 3 c'est à dire que c'est lui qui va tout diriger pour qu'il y ait une circulation d" information, deuxièmement le tribunal a décidé une expertise pour qu'on sache exactement ce qu'il en est des comptes", a indiqué maître Raphael Constant. Ainsi Le tribunal pourra mieux appréhender les deux solutions qui sont sur la table soit : un plan de continuation assorti d’un plan social, soit un plan de cession pour lequel 4 repreneurs se sont déjà fait connaitre.

"On espère que cela se passera au mieux et que cela apaisera le climat social et qu'enfin cela nous permettra d'arriver au bout du plan de continuation de la direction et peut être à la cession si nous n'arrivons pas à le mettre en place", a indiqué Brigitte Rizal, représentante du personnel avant d'assurer que leur souhait était de "pérénniser l'activité de cet établissement".

Pour rappel, le passif actuelle de l’HAD les 3S serait de près de 4.5 millions d’euros.L’administrateur judiciaire a pointé des problèmes de gestion et de management. Le personnel administratif toucherait notamment des salaires disproportionnés pour ce type d’établissement (jusqu’à 25 000euros / mois).

L’ARS qui a été interpellée a souligné qu’elle n’accorderait aucune aide tant que le management n’aura pas évolué. La directrice et le président présents hier n’ont pas souhaité s’exprimer.

Audrey Ollon et Cédric Catan