Des canadiens en stage d'aguerrissement chez nous !
Par Karl LORAND
22/03/2016 - 18:42
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:23
Martinique
Le 33 ème régiment d’infanterie de marine (33 ème RIMA) accueille depuis le 12 mars 2016 un détachement d’une trentaine de soldats du 3 ème bataillon Royal du 22 ème régiment de Québec. Cette action s'inscrit dans le cadre d’un partenariat d’assez longue durée avec le Canada.
Les soldats canadiens - sécurisés par un mousqueton - s’élancent les uns
après les autres sur une tyrolienne à 15 mètres du sol, non sans
appréhension pour Sébastien Hamel, militaire à la base des forces
canadiennes Valcartier à Québec "ça joue dans la tête mais il
s'agit de surmonter ses craintes", explique t-il visiblement
déterminé.
Les obstacles s'enchaînent sous un soleil de saison : sauts de puces, asperges, descentes en rappel...Malgré la chaleur Dave Gingras, caporal au 22 ème régiment Valcartier à Québec tient bon "il fait très très chaud", confie t-il dans un souffle.
Le Canada et la France sont des alliés militaires et il est important pour les deux pays d'avoir ce genre d'échanges."C'est un échange de connaissances, un échange de savoir faire..." explique Paul Delplace capitaine dans l’armée canadienne.
"Nous mettons les chefs dans des situations un petit peu difficiles, inhabituelles, et on voit comment ils réagissent, comment ils affrontent l'adversité et comment ils parviennent à franchir les obstacles que nous leur proposons"
Les bénéfices de cet échange sont nombreux, les intérêts également. "On essaye d'endurcir la chaîne de commandement c'est à dire que nous mettons les chefs dans des situations un petit peu difficiles, inhabituelles, et on voit comment ils réagissent, comment ils affrontent l'adversité et comment ils parviennent à franchir les obstacles que nous leur proposons" , explique Thierry Provendier qui dirige le 33 ème régiment d'infanterie de marine à Fort de France.
Le stage de formation au combat en forêt tropicale au centre d’aguerrissement de Fort Desaix à Fort de France dure deux semaines, c'est pour les canadiens - habitués à des conditions climatiques beaucoup plus froides - l'occasion de découvrir chez nous les contraintes d’un déploiement en zone tropicale.
Les stagiaires ont été déployés sur 3 sites : au François, au Fort Desaix et à Colson.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
Les obstacles s'enchaînent sous un soleil de saison : sauts de puces, asperges, descentes en rappel...Malgré la chaleur Dave Gingras, caporal au 22 ème régiment Valcartier à Québec tient bon "il fait très très chaud", confie t-il dans un souffle.
Le Canada et la France sont des alliés militaires et il est important pour les deux pays d'avoir ce genre d'échanges."C'est un échange de connaissances, un échange de savoir faire..." explique Paul Delplace capitaine dans l’armée canadienne.
"Nous mettons les chefs dans des situations un petit peu difficiles, inhabituelles, et on voit comment ils réagissent, comment ils affrontent l'adversité et comment ils parviennent à franchir les obstacles que nous leur proposons"
Les bénéfices de cet échange sont nombreux, les intérêts également. "On essaye d'endurcir la chaîne de commandement c'est à dire que nous mettons les chefs dans des situations un petit peu difficiles, inhabituelles, et on voit comment ils réagissent, comment ils affrontent l'adversité et comment ils parviennent à franchir les obstacles que nous leur proposons" , explique Thierry Provendier qui dirige le 33 ème régiment d'infanterie de marine à Fort de France.
Le stage de formation au combat en forêt tropicale au centre d’aguerrissement de Fort Desaix à Fort de France dure deux semaines, c'est pour les canadiens - habitués à des conditions climatiques beaucoup plus froides - l'occasion de découvrir chez nous les contraintes d’un déploiement en zone tropicale.
Les stagiaires ont été déployés sur 3 sites : au François, au Fort Desaix et à Colson.
Audrey Ollon et Pascal Michaux
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