ATTENTATS DE PARIS : L'état d'urgence étendu aux Antilles et en Guyane françaises et à la Réunion et à Mayotte
Par Jean-Philippe LUDON, @jpludonrci
18/11/2015 - 00:43
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Martinique
Plusieurs parlementaires des Outre-mer le réclamaient, le gouvernement a décidé d'étendre l'état d'urgence à la Guadeloupe, la Guyane, la Martinique, Mayotte et à la Réunion ainsi qu'aux collectivités d'outre-mer de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin ce mardi 17 novembre 2015.
La ministre des Outre-mer George Pau-Langevin a annoncé ce mardi
soir 17 novembre 2015 l'application de l'état d'urgence à sept régions
d'outre-mer. Il s'agit aux Antilles des régions de Guadeloupe
et de Martinique, ainsi que les collectivités d'Outre-mer de
Saint Barthélemy et de Saint-Martin. La Région Guyane
sur le continent américain ainsi que la Réunion et Mayotte
dans l'Océan Indien sont également concernées par cette extension.
Le gouvernement justifie cette décision "au regard des récentes évolutions annoncées par le président de la République pour répondre à la menace terroriste" , précise un communiqué publié par la ministre des Outre-mer.
"Cette application se justifie par une nécessité de cohérence et de renforcement du dispositif de sécurité, au moment où l’état d’urgence s’inscrit dans la durée et sera prolongé pour trois mois par une loi soumise au Parlement" jeudi et vendredi" prochains.
George Pau-Langevin précise par ailleurs les dispositions induites par l'état d'urgence.
"L’état d’urgence accorde des pouvoirs élargis aux autorités civiles (préfets et ministre de l’intérieur) afin de garantir la sécurité publique. Il permet notamment :
• d’interdire la circulation des personnes et d’instituer des zones de protection et de sécurité.
• procéder à des réquisitions de personnes ou de biens.
• d’interdire des réunions ou manifestations.
• d’ordonner des perquisitions à domicile de jour comme de nuit.
• d’assigner à résidence toute personne dont l'activité se révèle dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics.
• d’ordonner la remise d’armes et de munitions".
En raison de leurs situations géographiques, les Collectivités du Pacifique et de Saint-Pierre-et-Miquelon, où le stade de vigilance renforcé est maintenu, ne sont pas concernés.
Le communiqué de la rue Oudinot précise enfin que "les renforcements des moyens destinés aux forces de police, de gendarmerie, des douanes et de la Justice s’appliqueront également dans l’ensemble des Outre-mer".
Le gouvernement justifie cette décision "au regard des récentes évolutions annoncées par le président de la République pour répondre à la menace terroriste" , précise un communiqué publié par la ministre des Outre-mer.
"Cette application se justifie par une nécessité de cohérence et de renforcement du dispositif de sécurité, au moment où l’état d’urgence s’inscrit dans la durée et sera prolongé pour trois mois par une loi soumise au Parlement" jeudi et vendredi" prochains.
George Pau-Langevin précise par ailleurs les dispositions induites par l'état d'urgence.
"L’état d’urgence accorde des pouvoirs élargis aux autorités civiles (préfets et ministre de l’intérieur) afin de garantir la sécurité publique. Il permet notamment :
• d’interdire la circulation des personnes et d’instituer des zones de protection et de sécurité.
• procéder à des réquisitions de personnes ou de biens.
• d’interdire des réunions ou manifestations.
• d’ordonner des perquisitions à domicile de jour comme de nuit.
• d’assigner à résidence toute personne dont l'activité se révèle dangereuse pour la sécurité et l'ordre publics.
• d’ordonner la remise d’armes et de munitions".
En raison de leurs situations géographiques, les Collectivités du Pacifique et de Saint-Pierre-et-Miquelon, où le stade de vigilance renforcé est maintenu, ne sont pas concernés.
Le communiqué de la rue Oudinot précise enfin que "les renforcements des moyens destinés aux forces de police, de gendarmerie, des douanes et de la Justice s’appliqueront également dans l’ensemble des Outre-mer".
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