Une marche blanche en mémoire de Yannick, tué le soir d'Halloween au Robert
Une marche blanche, organisée en mémoire de Yannick Legros, a rassemblé environ 400 personnes au Robert, samedi 4 novembre.
Hier (samedi 4 novembre), au Robert, c’est vêtu de tee-shirts blancs et pour dire « Non ! » à la violence que familles, amis, voisins, parents de Yannick Legros ont marché dans les rues du bourg du Robert avant de se rassembler sur la place Christian Marajo.
Cette marche blanche était organisée en mémoire du jeune homme de 18 ans, poignardé à mort au quartier Four à chaux, le soir d’halloween, alors qui défendait un copain qui se faisait agresser. Yannick a succombé à un coup de couteau en plein cœur.
La marche a réuni environ 400 personnes, dont beaucoup de jeunes, des camarades, des voisins, des joueurs de l’équipe de football UJ Monnerot, tous ébranlés par la triste disparition du jeune Robertin, à l’image de Maël, membre de l’équipe de foot de Yannick.
Je suis venu représenter la mémoire de Yannick parce que Yannick était vraiment un coéquipier en or. Il était présent pour nous à chaque fois qu'il était là. C'était un de nos meilleurs. Ça m'a blessé d'apprendre la mauvaise nouvelle. Quand on m'a appris ça, j'ai appris un choc. C'était un jeune innocent. C’est une violence qui ne devait pas se faire au Robert.
Cette marche blanche dans les rues du Robert fait sens pour ces jeunes, car la violence qui augmente, ils en ont bien conscience, comme ce jeune homme qui témoigne.
Je trouve ça aussi assez marquant de faire une marche, une marche blanche pour stopper la violence, pour manquer le coup. Je pense que la discussion, c'est toujours la clé pour résoudre des problèmes. Mais après, est-ce que tout le monde comprend ça ? Je ne sais pas. Je pense qu'il faut peut- être mettre des choses en place pour que les jeunes puissent comprendre qu'il faut discuter. Il faut faire des choses pour que ça puisse se régler assez rapidement.
Dans la foule, Vanessa, la grande sœur de Yannick, a en main le portrait de son frère. Très ému, Yvette, sa cousine, est là pour la soutenir. Si autant de personnes se sont déplacées pour dire non à la violence au nom de Yannick, c'est parce qu'il était connu pour être un jeune homme sans histoires.
Yvette revient sur le drame qui a coûté la vie à Yannick.
Ce n'est pas un jeune qui va se battre avec un jeune. C'est sauver, il a sauvé un jeune. C'est à ce moment-là que le drame s'est fait. Ça ne se fait pas, des parents perdent leurs enfants. C'est très dur pour ma tante. Il faut arrêter la violence.
D'une seule voix, un seul souhait se fait entendre que la violence cesse.
A ECOUTER Claude Siger, directeur sportif de l’UJ Monnerot, à l’initiative de la marche blanche avec la famille de Yannick
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