Un lycéen du Marin menace un professeur avec une arme factice

La photo a circulé sur les réseaux sociaux. On y voit un élève du lycée Raymond Néris au Marin menacer un enseignant, avec un pistolet. La scène se passe hier matin, dans une salle de classe de l’établissement.

Selon nos informations, il s’agirait d’une arme factice mais une plainte a été déposée à la suite de ces faits. L’arme a été récupérée par le chef d’établissement.

Le lycéen a été interpellé par la gendarmerie et entendu pour s’expliquer.

Un « acte intolérable »

Dans un communiqué diffusé ce jeudi et signé de Carl Toussaint, le secrétaire général, le syndicat SE-Unsa exprime sa « profonde solidarité et (son) soutien inébranlable » à ses collègues après cette agression armée.

Cet acte intolérable nous touche profondément et nous rappelle les défis auxquels vous êtes confrontés au quotidien dans l'exercice de votre mission essentielle : éduquer et accompagner nos jeunes.

Le syndicat « exige que toutes les mesures nécessaires soient prises pour accompagner le collègue touché, prévenir de tels événements à l'avenir et assurer un climat serein et apaisé au sein de l’établissement ».

L'Académie réagit

Le Rectorat de Martinique a communiqué sur ces « faits graves » en fin d'après-midi de jeudi. 

Le rectorat condamne fermement cet acte qui porte atteinte tant à la sécurité des personnes mais également aux valeurs de l’École. L'École est un sanctuaire dans lequel les personnels et élèves doivent pouvoir évoluer en toute sérénité

L'Académie indique avoir réagi dès ce jeudi matin :

• L’Equipe Mobile de Sécurité (EMS) sur site a accompagné l’établissement dans la gestion des évènements.
• Le rectorat a mobilisé une cellule d’écoute pour accompagner les personnels et les élèves.
• L’élève majeur auteur des faits a été interpellé par les forces de l'ordre
• Une enquête est en cours pour préciser les circonstances exactes de cet acte et pour déterminer si l'arme est factice ou réelle.

Dans son communiqué, l'Académie « s’engage à poursuivre l'accompagnement nécessaire auprès de l'équipe suite à cet évènement ».

Elle rappelle aussi « que la diffusion et le transfert d’images ou de contenus liés à de faits graves comme celui-ci sur les réseaux sociaux peuvent entraîner des sanctions civiles et pénales ».