Un enseignant suspecté de relations intimes avec des élèves, un appel à témoins lancé
Un professeur de sciences est suspecté d’avoir eu des relations inappropriées avec plusieurs de ses élèves. Le Groupe Protection de la Famille du commissariat de Fort-de-France lance un appel à témoin pour identifier d’éventuelles victimes.
Dans le cadre d’une information judiciaire en cours, le Groupe Protection de la Famille du commissariat de Fort-de-France lance un appel à témoins concernant l’existence de possibles relations amoureuses ou intimes entre un professeur de physique-chimie et des élèves dans les établissements suivants :
- collège du Vauclin (2003-2004)
- collège Vincent Placoly à Schoelcher (2004-2008)
- lycée Bellevue à Fort-de-France (2008-2025)
Une jeune femme entendue en avril
L’enseignant en question, qui exerçait depuis plus de 20 ans dans l’académie de la Martinique a été suspendu et est placé en détention provisoire depuis trois mois.
Mis en examen pour « viol et agression sexuelle par une personne ayant autorité sur la victime », l’enseignant aujourd’hui âgé de 47 ans est soupçonné d’avoir entretenu des relations avec plusieurs de ses élèves, mineures au moment des faits.
Une jeune femme, qui avait 15 ans au moment des faits présumés, a été entendue en avril dans le cadre de l’enquête.
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Les enquêteurs sont à la recherche d’autres éventuelles victimes et de témoins.
Si vous avez eu une relation ou si vous connaissez un membre de votre entourage qui a eu ce genre de relation dans les établissements et aux dates concernés, vous êtes priés de bien vouloir contacter le Groupe Protection de la Famille aux numéros suivants : 05 96 59 40 42 ou 05 96 59 40 17 ou par mail à l'adresse suivante dtpn972-gpf©interieur.gouv.fr
Pour Maître Tiffany de la Poix de Freminville, l’avocate d’une des victimes, chaque témoignage sera une pierre apportée à l’édifice.
Le fait qu'il y ait de nouvelles victimes qui finalement s'expriment, ça permettra de donner du poids à ce que les autres ont pu dire et de montrer que c'était bien une manière d'opérer, que ce n'est pas deux, trois personnes qui ont décidé d'inventer quelque chose sur ce professeur. Il a été incarcéré. On n'incarcère pas les gens comme ça. Quand on met quelqu'un en détention provisoire, c'est qu'on estime soit qu'il y a un risque de réitération de l'infraction, soit qu'il y a un risque de pression sur les victimes. Donc, le fait qu'il soit incarcéré, ça veut dire qu’il y a des éléments dans ce dossier. Sinon, on l'aurait tout simplement placé sous contrôle judiciaire ou laissé libre. Le rôle du juge d'instruction, c'est de parvenir à la manifestation de la vérité. Il doit instruire à charge et à décharge pour voir s'il y a assez d'éléments pour le renvoyer devant une cour criminelle. C'est assez normal de vérifier ce qui s'est passé réellement. Est-ce qu'il y a d'autres victimes ? Est-ce qu'il y a eu des comportements anormaux par rapport à un professeur ? Depuis le départ, on essaie de retracer quand ça a commencé et combien de victimes il y a.
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