L’incompréhension après le « caillassage » des pompiers à Fort-de-France

Par 12/08/2024 - 13:20 • Mis à jour le 12/08/2024 - 13:28

Dans la nuit de samedi à dimanche (du 10 au 11 août), des pompiers en intervention à Fort-de-France ont été la cible de jet de bouteilles en verre. L’un d’eux a été légèrement blessé à la main. Une agression incompréhensible pour les soldats du feu.

    L’incompréhension après le « caillassage » des pompiers à Fort-de-France

Alors que la Martinique déplore un nouvel homicide, dans la nuit de samedi à dimanche (du 10 au 11 août), au Vauclin, un autre incident notable a été signalé.

Cette même nuit, en effet, aux environs de minuit, les sapeurs-pompiers ont été pris dans une embuscade alors qu’ils venaient d’être appelés pour un feu sans un arbre, avenue Salvador Allende, au quartier Dillon.

Jets de bouteilles en verre

Les soldats du feu ont été la cible de jets de bouteilles en verre. Sur les six pompiers présents, l’un d’entre eux a été blessé à la main. Et le véhicule de secours a, par ailleurs, été endommagé. Une vitre a été cassée.

Otto-Oswald Dubois, vice-président du syndicat national des sapeurs-pompiers professionnels et personnel administratif et technique, ne s’explique pas de tels agissements.

Les collègues sont aujourd'hui dans l'incompréhension. Il n'y avait pas de situation conflictuelle en amont, ils étaient juste en train de faire leur reconnaissance pour trouver l'arbre en feu.

Pour Otto-Oswald Dubois, ces événements sont justes inacceptables.

Bien que ces incidents soient rares dans notre pays, une seule agression est déjà une fois de trop. Nous ne pouvons tolérer que ceux qui risquent leur vie pour sauver celle des autres soient pris pour cible. Par conséquent, il est impératif que des mesures soient prises pour garantir la sécurité de nos collègues sapeurs-pompiers.

Pour le président du centre territorial d'incendie et de secours, Jean-Claude Ecanville, ce type d’agression volontaire, voir préméditée, est également incompréhensible.

Ce genre d’attaque, c’est désolant et c’est inadmissible. On ne comprend pas. Nous allons porter plainte. Et nous allons mettre en place une cellule psychologique pour écouter les pompiers.


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