Sargasses : une nouvelle association se positionne en interlocuteur unique pour agir en Martinique
L’Association Sargasses Martinique, ASMA, est la nouvelle association de lutte contre les sargasses, créée le 9 juin 2023. Ce week-end (samedi 9 septembre), ses membres ont tenu leur première réunion publique. L’occasion de présenter les premières décisions.
Représentants de collectifs de quartier, habitants du Robert, du Diamant ou encore du François -le maire était le seul élu présent- étaient réunis ce samedi. En tout, une trentaine de personnes ont assisté à la première grande réunion d’information à l’habitation Bellevue dans la commune du François.
L’Association sargasses Martinique, l’ASMA, a pour but de rassembler les diverses structures impliquées dans la lutte contre les sargasses en Martinique, de se constituer en tant qu’interlocuteur unique de la cause auprès des instances officielles et de défendre les intérêts de la population tout en tenant cette dernière au courant.
Thierry Lebrun, président de l’ASMA, en dit plus.
Les sargasses qui s’échouent ont plusieurs impacts qui sont écologiques, économiques, sanitaires et sociologiques. Nous allons donc créer des commissions pour chacun de ces impacts et on va aussi créer une commission technique pour voir si tout ce qui est préconisé depuis 2015 par l’État et les différentes instances est vraiment réalisé
Action en justice
Une fois que le Groupement d’Intérêt Public (GIP) sera effectif, l'ASMA prévoit de lui transmettre des rapports. Tout comme elle prévoit de diffuser un contenu média, idéalement trimestriel, pour tenir le grand public informé de tout ce qui se passe en lien avec la gestion des sargasses sur le territoire. Une commission d’information aura la charge de faire le relais entre l’association, les services responsables et la population.
En plus d’une présentation en bonne et due forme de l’association, ce samedi a également été le temps des décisions. Parmi ces premières actions, l’ASMA aimerait lancer une action en justice, aidée par un cabinet juridique orienté écologie qui les défendrait en proposant des honoraires réduits. C'est ce qu'explique Thierry Lebrun.
On attendait de voir si cette association créée est vraiment viable par son nombre d’adhérents. Il y a des choses qui sont écrites dans les textes et qui doivent être faites. Par exemple : la cellule de crise censée fonctionner 7 jours sur 7, ou encore le ramassage des sargasses au bout de 48h quand elles sont échouées. Ça, ce n’est pas fait. Le cabinet va nous dire ce qu’on doit faire, quel tribunal on peut solliciter, etc...
Ce samedi, à la date de la réunion, l’association comptait déjà 150 membres.
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