Rentrée scolaire du 11 mai : les chefs d'établissement priés de se taire
Un mail du Rectorat a été envoyé à tous les chefs d’établissement pour leur indiquer qu’aucune interview ne doit être donnée concernant les modalités de la reprise du 11 mai. Une méthode qui a fait réagir le syndicat Unsa.
Est-ce une forme de pression qu'exerce le rectorat sur ses chefs d'établissement et pour quelle raison ? C’est la question que l’on peut se poser en lisant le contenu du mail du Rectorat envoyé à tous les chefs d'établissement.
Il est signifié que ces derniers ne doivent accorder aucune interview concernant les modalités de reprise du 11 mai prochain. Une rentrée des classes souhaitée par le gouvernement néanmoins difficile à mettre en place vue les circonstances sanitaires et le manque de moyen matériel pour y faire face (gants, masques, gel).
Le président du conseil exécutif de la CTM Alfred Marie-Jeanne a d'ores et déjà signifié le 23 avril dernier que cette reprise ne se fera pas car les conditions sanitaires ne sont pas réunies pour assurer la reprise des cours et empêcher la propagation du virus. Une décision prise avec l'ensemble des acteurs de l'éducation au niveau local.
Concernant le premier degré (maternelle, primaire) beaucoup de maires de communes sont du même avis et donc contre cette reprise ! Malgré les annonces de la CTM, le recteur impose un silence des chefs d'établissement. D'autant que la procédure d'un accord du rectorat est obligatoire pour un chef d'établissement avant toute communication
La réaction de Marie Michelle Toussaint, secrétaire académique du syndicat enseignant Unsa, interrogée par Isabelle Hamot
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.