Problème de garderie à Schoelcher : des propositions qui ne font pas l'unanimité
Hier (jeudi 3 septembre 2020), une vingtaine de parents d'élèves de Schoelcher a été reçu par le maire, Luc Clementé pour trouver une solution au problème de garderie. La proposition de l'élu n'a pas séduit les parents qui sont repartis assez déçus de cette rencontre.
L’inquiétude règne dans les comités de parents d’élèves de Schoelcher. Depuis le début de la semaine, ces derniers sont mobilisés après l’annonce des nouvelles modalités d’accueil en garderie et au manque de place. Hier (jeudi 3 septembre 2020), les représentants des parents ont été reçu par le maire, Luc Clémenté qui a fait des propositions afin des les rassurer.
L’élu veut prendre le maximum de précautions et propose un calendrier étalé sur trois mois avec dès le 14 septembre 260 places disponibles dans les sept garderies de la commune sur le créneau 7 heures – 17 heures. Une capacité d’accueil qui devrait augmenter en octobre pour enfin recevoir tous les élèves dès le 16 novembre. Il ne veut pas mettre en place une stratégie qui l’oblige demain à revenir en arrière. Il souhaite garantir la sécurité sanitaire pour tous les enfants.
Selon le maire de Schoelcher, l’urgence de la situation serait liée notamment au contexte sanitaire et à des difficultés budgétaires. Il indique également que le problème viendrait du manque d’effectifs lié à la nouvelle organisation en période de crise sanitaire. Il faudrait multiplier par trois le nombre d’agents pour accueillir tous les élèves. Dans l'après-midi, ce sont les membres de l'opposition qui ont organisé une rencontre à Anse Madame pour évoquer la situation.
« Nous ne pouvons pas accepter que lundi, il n’y ait pas de garderie, même si nous comprenons que la ville de Schoelcher a de grosses difficultés financières et singulièrement la Caisse des écoles. Nous avons des parents qui vont perdre leur emploi si les enfants ne sont pas gardés. C’est difficile s’il faut multiplier par trois le nombre de personnel, c’est un surcout, mails il existe des aides, des subventions. Il faut aller les chercher. Nous pouvons comprendre, nous pouvons accompagner, nous pouvons supporter, mais nous ne pouvons pas nous substituer à la responsabilité des personnes élues », indique Claude Bertrac de la Fédération des Conseils de Parents d'Elèves (FCPE).
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