Pap Ndiaye arrive en Martinique ce jeudi
Le ministre de l'Education nationale pose ses valises en Martinique pour 48 heures. Une visite au contenu dense.
Pap Ndiaye arrive en Martinique ce jeudi après-midi. Le ministre de l'Education nationale visitera d'abord l'école Marcel Placide à Bo Kannal en compagnie du maire de Fort-de-France, Didier Laguerre.
Le lendemain matin au collège Petit Manoir du Lamentin, le ministre lancera la première concertation dans le cadre du Conseil National de la Refondation pour faire "Notre école ensemble".
Temps fort de la visite ministérielle, Pap Ndiaye inaugurera le lycée Schoelcher. Il poursuivra sa visite à l’école d’application Edgard Labourg du Robert et de l’Établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricole.
Vendredi après-midi toujours, le ministre se rendra au lycée polyvalent Nord-Atlantique-Anse Charpentier.
C'est samedi matin que se tiendra l'autre temps fort de la visite de Pap Ndiaye. Il échangera avec une cinquantaine de jeunes tirés au sort suite à un appel à participation dans la presse locale et sur les réseaux sociaux au centre de formation des apprentis de Rivière-Salée.
Les attentes des syndicats
Les organisations syndicales attendent avec impatience la venue de Pap Ndiaye. Elles ont plusieurs messages à lui faire passer. C'est le cas de Valérie Vertale-Loriot, co-secrétaire académique SNES-FSU.
C'est l'occasion de mettre l'accent sur les difficultés qui sont inhérentes à notre académie. Cela fait un moment qu'on dit qu'il faut qu'on soit entendu du ministère. Je veux parler de nos suppressions de postes qui sont beaucoup trop nombreuses ces 15 dernières années. On a des difficultés beaucoup plus importantes qu'au niveau national. Beaucoup de nos néo-titulaires n'arrivent pas à rester sur le territoire. Au regard des difficultés, il nous semble qu'on devrait avoir des classes beaucoup moins chargées pour rattraper notre retard. Le SNES demande à repousser les épreuves de spécialité en juin plutôt qu'en mars.
Marie-Michèle Toussaint, secrétaire général de l'UNSA Enseignants, déplore de nombreux manquements dans l'académie
Pour l'éducation inclusive, il manque des structures pour les élèves en situation de handicap et pour les élèves à haut potentiel. Il faudrait à notre avis un recrutement d'accompagnants en nombre suffisant. Pour cela, il faut un plan académique d'action. En ce qui concerne le premier degré, il y a eu à la rentrée une gestion calamiteuse par manque de moyens humains. Il faut également un recrutement de personnel administratif. S'agissant de l'auto-évaluation des écoles, nous rappelons que c'est une opération très chronophage. Nous demandons son report. Nous demandons aussi l'abandon de la réforme de la voie professionnelle. C'est pour cela que nous appelons à la grève le mardi 18 octobre
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