Lycée de Bellefontaine : la communauté scolaire refuse le retour de l'ancien proviseur accusé d'agressions sexuelles
Armand Flaun, l'ancien proviseur du lycée de Bellefontaine accusé d'agressions sexuelles par une élève et une enseignante, souhaitait réintégrer son poste à la tête du lycée mais la communauté scolaire de l’établissement s’y est opposé. Le rectorat lui a finalement trouvé une autre place en attendant.
Un retour espéré par le chef d'établissement
Des accusations d’agressions sexuelles contre l’ancien proviseur, une enquête qui semble piétiner, et une mesure de suspension finalement levée. C'est la situation que vit le lycée de Bellefontaine.
La règle en matière de suspension dans l'éducation nationale stipule que si l'autorité académique n'a pas d'éléments nouveaux en sa possession, elle met fin à cette suspension, et la personne mise en cause a cette possibilité de réintégrer son poste au bout de 4 mois. C'est probablement sur cette règle que s'est appuyé Armand Flaun, l'ancien proviseur du lycée de Bellefontaine, pour espérer son retour au lycée après sa suspension en mai dernier à la suite d'accusations d'agressions sexuelles de la part d'une élève et d'une enseignante.
Un retour souhaité, manifesté et annoncé peut-être trop tôt, ce qui a provoqué, nous dit-on, une levée de boucliers au lycée Nord-Caraïbes. Une situation que la communauté scolaire a présentée comme déstabilisante.
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La communauté scolaire s'oppose au retour de l'ancien proviseur
Alors dans un courrier adressé au recteur, les représentants du personnel sont très clairs : l'arrivée de Marie-Dominique Hejoacha au lycée pour assurer l'intérim a apaisé, avant de préciser qu'avec cette cheffe d'établissement, la rentrée est vraiment organisée.
Comme le rectorat n'avait pas communiqué officiellement sur ce dossier, et que des rumeurs persistaient sur un éventuel retour de l'ancien proviseur, le personnel a expliqué à l'autorité académique dans ce même courrier peu flatteur pour cet ancien proviseur, qu'il ne voulait pas de ce retour. La lettre fait état de conditions de travail qui ont été détériorées, aussi bien pour les élèves que pour les enseignants.
L'ancien proviseur finalement affecté dans un service du rectorat
Des révélations qui vont sans doute nécessiter des éclaircissements de la part du rectorat.
En attendant, l'ancien chef d'établissement va finalement intégrer un service à Terreville. Un ancien chef d'établissement qui bénéficie d'ailleurs encore du soutien de son organisation syndicale. ID FO a rappelé que celui-ci n'a toujours pas été entendu par la justice et que le rectorat ne lui a toujours pas communiqué les motifs de sa suspension. C'est donc une affaire qui va faire désordre à Terreville avec cette rentrée scolaire.
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