Kerane Massicot, Lauréat de la Bourse Alizés 2024

Les lauréats de Bourse Alizés ont été reçus hier soir, lors d’une cérémonie organisée au palais des Congrès de Madiana.  

Pour rappel, 10 prix sont attribués à la filière générale et technologique ainsi que 3 prix à la filière professionnelle. 5 entreprises sont réunies au sein de ce projet depuis 1989 (Madiana, SME, Sara, Pli Bel Price et BNP Paribas). Il s’agit d’encourager et de valoriser l’excellence de la jeunesse martiniquaise.

Les lauréats se voient récompensés par des bourses allant de 1000 à 30 000 euros sur 5 ans.

Kerane Massicot, 18 ans et jeune bachelier depuis lundi, a obtenu le 1er prix pour la filière générale (Lycée Schoelcher).

C’est d’abord une reconnaissance extraordinaire, j’ai toujours connu la Bourse Alizés depuis mon année de Seconde mais je ne m’étais jamais imaginé à cette place. C’est surtout une responsabilité, un devoir moral, une dette. On a une institution composée de 5 entreprises reconnues, qui vous fait confiance, fait confiance à votre projet, votre capacité d’action et désormais il m’appartient d’aller au bout de mon projet. C’est également un vrai plaisir car ça conclue une scolarité intense et augure d’un futur que j’entends construire

Un retour envisagé en Martinique avec ses acquis

Kerane va poursuivre sa scolarité pendant deux ans en Classes Préparatoires à Henry IV à Paris. Cette Bourse lui « permettra de poursuivre dans (sa) voie, de construire une scolarité qui (lui) conviendra, sans rester dans les moules et les conformités, pour ensuite revenir en Martinique ce (qu’il) aura acquis ».

Jean-François Rochefort, Directeur Adjoint de la Sara et actuel président de la Bourse Alizés, explique les qualités requises pour devenir lauréat de la Bourse Alizés.

Il faut de la cohérence, de la complétude entre son projet personnel, sa personnalité et ce qu’on apporte aux autres. A travers les activités qui peuvent être artistiques, culturelles, sportives, il y a aussi des messages de ce qu’on apporte aux autres, aux amis, à la communauté. L’objectif n’est pas d’avoir 20 activités mais de savoir à quoi servent les activités et de s’ancrer dans des valeurs pour demain. Les jurys essaient d’évaluer tout ça. Cette année, on a eu des personnalités très différentes, avec des projets variés. Ça a été très difficile de faire la sélection et le classement