Journée de rentrée optimiste pour les professeurs du collège du Robert III
C’est une rentrée à double titre pour les professeurs du collège Robert III. Cette rentrée scolaire marque leur retour dans les murs de l’établissement, après un dernier trimestre marqué par les soucis causés par les sargasses.
Lors de la réunion de rentrée, les professeurs ont été particulièrement attentifs aux annonces de la direction de l’établissement. Et elles sont globalement bonnes. Les odeurs sont parties, il y a une accalmie dans les échouements et un nouveau barrage est en place en mer. Les voyants sont donc au vert pour accueillir les élèves dans les meilleures conditions pour le bonheur des enseignants. Corine Eutionnat, professeure de SVT et Claude Moustin, professeure de créole ont exprimé leur contentement.
J'ai vraiment été rassurée par les propos du principal, (...) tout ce qui a été dit, tout ce qui va être mis en place et qui a été fait, c'est vraiment très rassurant.
C'est vrai qu'il y avait un peu d'appréhension lorsque j'ai été nommée ici. (...) Monsieur le Principal nous a fait le compte rendu de ce qui a été fait et est en train de se faire avec la CTM. Ça rassure.
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Des doutes résistent
Malgré tout, certains professeurs continuent de militer pour une prise en main définitive du problème. Lionel Auffay, professeur d'EPS fait partie de ceux qui n'oublient pas que cette situation dure depuis 2018 et que les barrages peuvent se trouver rapidement débordés par la masses d'algues.
Nous appréhendons l'année avec beaucoup d'Incertitude parce que visiblement, il n'y a pas de plan B qui avait été prévu au cas où il y ait des problèmes. Nous sommes contents qu'il n'y ait plus d'entrée de sargasses actuellement. Mais notre inquiétude, c'est à partir du mois de décembre-janvier. On sait que les filets, même s'ils sont de plus en plus efficaces, ne suffisent pas. Il faut un ramassage sur le littoral et ça, ce n'est jamais fait. Ça n'a jamais été fait depuis les dix dernières années.
Le 19 septembre prochain, une réunion sera tenue avec la sous-préfecture du Marin afin de définir "un plan de repli" en cas de nouveaux échouements massifs de sargasses.
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