Harcèlement scolaire : comment le Rectorat de Martinique tente d'agir

Le Rectorat prend la parole après les réunions lundi et mardi matin (18 et 19 septembre) avec le ministre de l’Éducation Nationale Gabriel Attal, qui s’est entretenu avec l’ensemble des Recteurs d’académie.

Parmi ses annonces : des moyens humains dégagés mais aussi un audit lancé dans chaque Académie sur la gestion des cas de harcèlement de septembre 2022 à septembre 2023. Les conclusions sont attendues dans 4 semaines…

Comment cet audit va-t-il être mis en place en Martinique ainsi que le programme de lutte contre le harcèlement à l’école de 2023 ?

Une meilleure remontée d'informations

Guylène Honoré, conseillère technique Établissement et Vie scolaire au Rectorat, explique comment l’audit sera mis en œuvre en Martinique.

Nous avons une cellule en charge de ce dispositif avec une superviseuse académique (moi-même) et une référente académique qui va sur le terrain au plus près des situations. Elle accompagne les équipes dans la prise en charge des signalements. C’est elle qui se chargera de tout le travail sur le terrain pour mieux appréhender et identifier les situations de harcèlement scolaire 

Sur l’année scolaire 2022-2023, l’Académie a comptabilisé 66 signalements de harcèlement scolaire. C’est beaucoup moins qu’en Guadeloupe, où plus de 200 signalements ont été recensés.

Guylène Honoré réagit à cette différence et apporte des éléments de réponse.

Les situations sont traitées en établissements et ne sont pas forcément remontées au niveau académique. La résolution se fait dans l’établissement et le chef de l’établissement n’a pas eu le temps de nous en informer. Cette année, nous allons travailler à ce que tous les faits nous soient remontés. Et c’est ce qui explique cette différence entre la Martinique et la Guadeloupe 

À ÉCOUTER L'interview complet réalisé par Florence Treuil