Une insertion professionnelle réussie pour dix habitants de Cap Nord
Le président de Cap Nord était en visite à Fort-de-France et au Lamentin aujourd'hui (mardi 7 septembre) auprès des structures formant des habitants du nord de l'île et œuvrant pour leur intégration.
Après la ferme de Carrère au Lamentin, où l’agriculture raisonnée est utilisée comme secteur d'insertion, Bruno Nestor Azerot, président de Cap Nord s'est rendu à l’entreprise Métal Dom à Fort-de-France.
Il a pu y observer une intégration réussie d’habitants du Nord Caraïbe, qui ont suivi une formation en 2018 de chalumiste grâce à l’EPCI.
Un travail qui consiste à découper des structures métalliques au chalumeau. Sur la douzaine au départ, 10 ont pu validé leur formation spécialisée et ont ainsi obtenu des contrats à durée indéterminée au sein de l’entreprise spécialisée dans le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques, les DEEE.
Olivier Capron, Pierrotin de 49 ans, fait partie de ces nouveaux chalumistes. Après avoir effectué différents métiers, il s’est enfin fixé :
Avant, je faisait des petits jobs, j'ai travaillé dans les ananas pendant 12 ans. Et subitement changer, aller dans la ferraille, la découpe, la soudure, c'est un vrai changement catégorique. Je commence à avoir beaucoup d'expérience, chaque chantier est différent, alors c'est intéressant
Le président de Cap Nord s'est dit particulièrement satisfait de cette visite. L'élu espère que d’autres formations à destination d’habitants du nord suivront :
Le défi qui s'impose à nous sur le Nord, c'est de faire en sorte qu'il y ait un maximum de jeunes qui se forment, pas seulement sur ce métier là, mais ça peut être une piste. Je suis très content de tout cela
Le directeur de Métal Dom,Olivier Flavien, a profité du passage du président de Cap Nord pour l'alerter un le sujet concurrentiel.En effet, sur l’un des grands chantiers de déconstruction, à savoir celui de l’ancienne Centrale de Bellefontaine, l’entreprise martiniquaise n’a pas eu le marché. Cela au détriment d’une entreprise hexagonale :
Aujourd'hui, on est malgré tout dans la tourmente car souvent on dit qu'on manque de compétences sur l'île, et le pari que nous avons pris est de former des jeunes par rapport à un besoin. Mais aujourd'hui, faire venir un gros groupe de l'hexagone faire ce que nous savons faire, nous ne pouvons pas l'accepter car c'est un non-sens
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