Une cagnotte en ligne pour tenter de sauver Diet Discount en Martinique
La fermeture des deux derniers magasins de l’enseigne pourrait être actée par le tribunal de commerce dès ce lundi (17 juin). Pour tenter de les sauver, le gérant, Olivier Moses, a lancé une cagnotte leetchi.
Pionnière dans la vente de produits diététiques et bio, l’enseigne locale Diet Discount est aujourd’hui menacée de disparition.
Un premier magasin a été liquidé dans la zone de la Jambette, un glissement de terrain ayant pénalisé la fréquentation du lieu.
Ensuite, les enseignes Diet Discount ont fermé en Guadeloupe.
Le gérant, Olivier Moses, tente de sauver les deux dernières boutiques, situées à Cluny/Fort-de-France et à Rivière-Salée.
Journée porte ouverte
Les moyens manquent pour achalander les rayons des produits bio, notamment locaux. Peu de produits, conséquence moins de clients. La fermeture pourrait être actée par le tribunal de commerce dès demain ce lundi (17 juin).
Olivier Moses tente le tout pour le tout. Hier (samedi 15 juin), il a organisé une journée porte ouverte à la boutique de Rivière-Salée pour sensibiliser les clients.
En parallèle, il a lancé une cagnotte leetchi afin de récolter 75 000 euros avant demain (lundi 17 juin) afin d'éviter la liquidation par la justice et de permettre aux cinq employés de garder leur travail.
Olivier Moses, gérant des magasins Diet Discount, lance un appel à l’aide.
Je demande à la population un élan de solidarité. Je fais un appel aux dons à travers une cagnotte leetchi. C'est sur leetchi.com : Sauvons Diet Discount Rivière-Salée et Cluny. Il faut cliquer sur le lien pour participer. J’aurais tellement préféré qu'une grande quantité de Martiniquais participent, même à hauteur de 5 ou 10 euros, histoire de montrer qu'ils adhèrent vraiement à la pérennité de Diet Discount.
Myles Adami, responsable adjoint du magasin Diet Discount de Rivière-Salée, a vu la situation du magasin évoluer. Il espère de tout cœur que le commerce restera ouvert.
Ça fait neuf ans et demi que je suis là. J'ai vu le magasin au sommet. Depuis le COVID et même un peu avant, on a commencé à avoir de grandes difficultés, notamment la maison mère de Jambette à la suite d’un glissement de terrain. A partir de ce moment-là, l'entreprise a commencé à vaciller.
Aujourd’hui, il reste deux magasins. Et comme Olivier Moses, Myles Adami, souhaite le soutien de la population.
Qu’elle nous aide à tenir le coup, parce que ce n'est pas évident au vu de nos difficultés financières. Quand on discute avec les gens, ils veulent vraiment qu'on reste. Ils nous disent vous êtes là depuis longtemps. On apprécie le magasin, on voudrait que le magasin continue
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