TPE : "Le chef d'entreprise ne parle quelques fois pas le même langage que le banquier"
Par Karl LORAND
24/11/2015 - 16:22
• Mis à jour le 18/06/2019 - 15:28
Martinique
Le premier colloque Banques-TPE s'est déroulé hier, lundi 23 novembre 2015 au Palais des Congrès de Madiana, à l’initiative de la Fédération des Très Petites Entreprises de Martinique.
Une dizaine de représentants des différentes banques étaient présents à ce
colloque à Madiana. Au programme : une table ronde autour de laquelle
étaient rassemblés les représentants des différentes banques (Crédit
Mutuel, BDAF, Bred, BNP…), les représentants de la FTPE et
des juristes (qui préparent le concours d’avocat).
Des stands et ateliers ont permis aux patrons de TPE d’aller à la rencontre des banques, pour rappel l'objectifs de cet événement était entre autres de favoriser les échanges entre eux : permettre aux TPE de mieux appréhender le fonctionnement des établissements bancaires, comment se prennent les décisions, en fonction de quoi, et surtout les financements mis à leur disposition. Pour les banques c’était un moyen de mieux intégrer les difficultés auxquelles les TPE peuvent être confrontées.
Pour rappel les TPE génèrent la majorité des emplois autant au niveau national que local. Pour Jocelin Jacoulet - qui représentait le Credit Mutuel - les banques ne sont pas frileuses à octroyer des prêts ! Il y a simplement des conditions à respecter et les patrons de TPE doivent également intégrer les contraintes auxquelles les banques sont elles aussi soumises."Les banques ont des obligations en matière de montage de dossier, le chef d'entreprise fait souvent un petit peu tout dans l'entreprise donc il est difficile pour lui d'appréhender la logique bancaire... Je ne crois pas que les banques soient frileuses... On va dire qu'il y a des façon de présenter les dossiers", a t-il précisé.
Le problème de base c’est l’incompréhension qui peut exister entre les deux entités qui ne parlent pas le même langage, il convient donc d’expliquer aux TPE les actions que mènent les banques et de reconsidérer la relation TPE/banque toujours selon Jocelin Jacoulet."Le chef d'entreprise ne parle quelques fois pas le même langage que le banquier et donc ce qu'il faut c'est arriver à aplanir la communication et que le chef d'entreprise comprenne comment décide un banquier."
Accorder un prêt à une TPE, un geste perçu différemment selon les banques et selon certains dirigeants de TPE. On retrouve des attentes légitimes d’un côté, et de l’autre c’est l’incompréhension quand il semble que toutes les conditions soient remplies et que malgré tout cela ne fonctionne pas.Notons que les TPE sont tout de même extrêmement importantes pour les banques puisqu’il en existe 33 000 en Martinique.
Audrey Ollon et Hanna Roseau
Des stands et ateliers ont permis aux patrons de TPE d’aller à la rencontre des banques, pour rappel l'objectifs de cet événement était entre autres de favoriser les échanges entre eux : permettre aux TPE de mieux appréhender le fonctionnement des établissements bancaires, comment se prennent les décisions, en fonction de quoi, et surtout les financements mis à leur disposition. Pour les banques c’était un moyen de mieux intégrer les difficultés auxquelles les TPE peuvent être confrontées.
Pour rappel les TPE génèrent la majorité des emplois autant au niveau national que local. Pour Jocelin Jacoulet - qui représentait le Credit Mutuel - les banques ne sont pas frileuses à octroyer des prêts ! Il y a simplement des conditions à respecter et les patrons de TPE doivent également intégrer les contraintes auxquelles les banques sont elles aussi soumises."Les banques ont des obligations en matière de montage de dossier, le chef d'entreprise fait souvent un petit peu tout dans l'entreprise donc il est difficile pour lui d'appréhender la logique bancaire... Je ne crois pas que les banques soient frileuses... On va dire qu'il y a des façon de présenter les dossiers", a t-il précisé.
Le problème de base c’est l’incompréhension qui peut exister entre les deux entités qui ne parlent pas le même langage, il convient donc d’expliquer aux TPE les actions que mènent les banques et de reconsidérer la relation TPE/banque toujours selon Jocelin Jacoulet."Le chef d'entreprise ne parle quelques fois pas le même langage que le banquier et donc ce qu'il faut c'est arriver à aplanir la communication et que le chef d'entreprise comprenne comment décide un banquier."
Accorder un prêt à une TPE, un geste perçu différemment selon les banques et selon certains dirigeants de TPE. On retrouve des attentes légitimes d’un côté, et de l’autre c’est l’incompréhension quand il semble que toutes les conditions soient remplies et que malgré tout cela ne fonctionne pas.Notons que les TPE sont tout de même extrêmement importantes pour les banques puisqu’il en existe 33 000 en Martinique.
Audrey Ollon et Hanna Roseau
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