A Schoelcher, un salon dédié aux professionnels de l’hôtellerie et de la restauration de Martinique
Le Salon des CHR Martinique 2025 se tient ce lundi (2 juin), au Palais des Congrès de Madiana, à Schœlcher. Il s’adresse aux professionnels du secteur (restaurateurs, directeur d’hôtel…) qui pourront échanger avec les 41 fournisseurs présents.
Ce lundi 2 juin se tient la 6ème édition du Salon des CHR (Cafés Hôtels et Restaurants) au Palais des Congrès de Madiana, à Schoelcher.
Un salon professionnel permettant aux exploitants d’échanger avec les 41 fournisseurs présents.
Le salon est dédié, cette année, à l’hôtellerie et à la restauration, qui avaient été mis à mal durant la période du Covid et pendant les mouvements sociaux sur le territoire.
Pour rappel en 2022, la restauration rapide représentait 45 %, la restauration traditionnelle 41 % et les hôtels 8 % et les 6 % était répartis entres les restaurants collectifs, ainsi que les traiteurs et débits de boisson.
Ce salon attend un fort déplacement ce lundi, plus de 650 inscrits pour le plaisir des grossistes, fournisseurs, formateur et professionnel du domaine.
Echanges et rencontres
Pour Arnaud Valer, organisateur du salon CHR, cet événement permet de véritables échanges et rencontres nécessaires aux professionnels.
D'une façon générale, l'activité reprend, bien entendu, après le Covid. Les fournisseurs ont pour objectif de fidéliser les restaurateurs, les chefs d'établissement. Après tout ce chamboulement Covid, il y a eu des fermetures d'établissement, des créations aussi. Il y a tout un nouvel écosystème, entre guillemets, qui s'est créé après le Covid. Et tout le monde essaye de retrouver les chiffres d'affaires d'avant. Chacun doit simplement essayer de se réadapter aux touristes, aux nouvelles réglementations, aussi bien écologiques que légales sur différents pans, aussi bien informatique (logiciel de caisse), écologique (récupération, gestion des déchets), etc. C'est tout un ensemble de choses que les gérants d'établissement doivent mettre en place et ils sont bien accompagnés par les fournisseurs locaux qui comprennent les enjeux.
« J’ai le projet d’ouvrir une enseigne »
Rudy s’est promené de stand en stand. Il envisage d’ouvrir un nouvel établissement. Ce salon est le moment pour lui de se renseigner sur les difficultés qu’il pourrait rencontrer.
J'ai le projet d'ouvrir une enseigne. Il y a des petites choses un peu partout, des choses intéressantes. Je dois dire que je suis amateur dans le domaine. Et j’ai quand même une inquiétude, notamment pour ce qui concerne la gestion du stock. J’en parlais justement avec certains fournisseurs. Et puis les prix ont augmenté, ce n'est pas nouveau.
« Proposer un service de qualité »
Pour Jean-Luc Elisabeth, responsable commercial au sein de Martinique Boisson Service (MBS), pour lui, il faut s’adapter après le Covid. L’entreprise à 4 ans et doit quotidiennement séduire et s’acclimater aux besoins de ces clients.
Les clients nous reçoivent plutôt bien. Les choses sont compliquées parce que l'activité, comme je vous l'ai dit au départ, ce n'est pas évident. Il suffit de s'adapter, de proposer un service de qualité, ce qu'on s'attelle à faire tous les jours. Et pour le reste, ça suit son cours. On a une équipe commerciale qui est performante, on a des produits performants. On essaie d'avoir de très bonnes relations avec aussi bien nos fournisseurs que nos clients, ce qui nous permet de rester encore compétitifs sur le marché.
« Il faut s'adapter »
L’adaptation est le maître-mot du Salon des CHR, selon Boris Blanc, est co-fondateur de Caribbean bartenderZ et responsable barman du groupe Chill, Shell’s, Numa.
Je pense que tous les fournisseurs se sont réadaptés. Maintenant, avec les nouveaux outils, que ça soit informatique ou bien même matériel, on sent qu'ils sont de plus en plus à l'affut du restaurateur ou du CHR de manière générale. C'est plus le turnover, le recrutement qui est difficile, surtout après Covid où les cuisiniers, tous ceux de la restauration, il y en a beaucoup qui se sont reconvertis et qui ont découvert que consciemment, ils étaient dans un travail difficile, même si c'est un travail qui est beau. Donc, tu sens que le recrutement est difficile. La vie, c'est s'adapter, c'est surtout ça. Il y a du changement dans tout. Dans le CHR, j'ai parlé du Covid tout à l'heure, il fallait se réadapter. Les tendances de consommation, il faut les suivre pour pouvoir suivre les tendances des consommateurs et tout ça, et puis anticiper. C’est à nous de trouver la meilleure offre. Il faut leur proposer des choses. Même les enfants, maintenant, boivent des cocktails sans alcool et le jus dans le menu enfant est même presque devenu has been. Donc c'est ça, il faut se réadapter, se réadapter et se réadapter.
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