Plus de 4 000 000 d’euros de déficit pour le SMTVD
Le SMTVD est en déficit de plus de 4 000 000 d’euros sur son compte administratif 2022. La chambre régionale des comptes préconise des efforts sur plusieurs points.
Pour son dernier avis de l’année (le 29/12/23), la chambre régionale des comptes s’est penchée sur le compte administratif 2022 et le budget primitif 2023 du SMTVD. Verdict : Le syndicat mixte de traitement et valorisation des déchets est en déficit de 4 021 405,70 euros sur la clôture de son compte administratif 2022.
Voté en 2023, son budget n’est quant à lui pas à l’équilibre. Il avait en effet été adopté avec plus de 6 000 000 de déficit.
Plusieurs efforts préconisés
Pour la Chambre Régionale des Comptes (CRC) Antilles-Guyane, des améliorations peuvent être faites sur plusieurs points : ce sont les recommandations qu’elle a adressées le 29 décembre dernier.
Patrick Barbaste, président de la CRC, explique que plusieurs points inquiètent encore.
Le SMTVD est exposé à de très gros risques. Notamment par rapport au volume de créances et au niveau de charge de personnel
Si le déficit a diminué, les charges de personnel du SMTVD sont en augmentation de 14%, entre recrutement, évolution des carrières et indemnités.
De plus, le SMTVD compte près de 10 millions d’euros de créances avec des factures impayées et des contributions non-perçues. Certaines pourraient être prescrites, c’est-à-dire ne jamais être honorées par les personnes qui doivent cet argent à l’organisation.
Une trajectoire de redressement
Des efforts sont préconisés également sur les charges à caractère personnel, les charges exceptionnelles ou les dépenses imprévues. Patrick Barbaste, soutient que le SMTVD a plusieurs points de fragilité à suivre.
Est-ce bien sérieux quand un organisme que nous avons analysé de façon approfondie l’année dernière a encore ces difficultés ?
Le but est maintenant de suivre le SMTVD afin de l’inscrire dans une trajectoire de redressement.
√ Rejoignez notre Chaîne Whatsapp, RCI INFOS MARTINIQUE, pour ne rien rater de l’actualité : cliquez ici.