« Petit Futé 2024 » Martinique : deux guides plutôt qu’un !
Cette année, la nouvelle édition du « Petit Futé » Martinique innove avec deux numéros : l’un, plus classique, sur les activités et bons plans ; l’autres, sur l’histoire des jardins.
Le « Petit Futé Martinique 2024-2025 » est arrivé. En fin de semaine dernière, le guide touristique de la Martinique a été présenté aux professionnels du secteur du tourisme et de l’agriculture au restaurant le Baba, à Chateauboeuf.
Cette année, grande nouveauté : deux guides font leur apparition.
L’un recense les activités et les bons plans de l’île. L’autre, coédité avec le soutien de la Direction des Affaires Culturelles, est ciblé sur la Martinique authentique et l’agritourisme.
Isabelle Drezen, responsable d’édition du « Petit Futé » en Martinique explique ce choix.
Deux guides sortent cette année. Le guide Martinique classique, qui est un guide touristique, qui s'adresse aux gens qui viennent visiter l'île et aux nouveaux arrivants aussi, qui veulent avoir des bonnes adresses. On va y trouver des restos, des hôtels, des choses à faire au niveau culturel, au niveau sportif, etc… Et, cette année, on a un guide qui s'appelle la Martinique des jardins, qui n'a rien à voir, qui est vraiment un guide sur le patrimoine naturel de la Martinique, conçu et édité avec la Direction des Affaires Culturelles. La DAC est porteuse du projet, ce qu'on appelle le « Jardin Remarquable », un label national. Ce n'est pas un guide que sur les jardins d'agrément tels qu’on les connaît (Balata, Céron…) mais un guide pour expliquer toute l'histoire des jardins à la Martinique. On va parler d'agriculture, d'agri-tourisme, de slow-tourisme, de tout ce qui touche au circuit court et au jardin créole.
Une Martinique, « plus authentique »
Pour le Comité Martiniquais du Tourisme qui accompagne et soutient ce projet de guide, les touristes veulent découvrir un autre visage de l’île, une Martinique plus authentique, comme l’explique Bruno Brival, directeur général du CMT.
Aujourd'hui, beaucoup de gens recherchent l'authenticité. On recherche aussi le fait de sortir d'un monde connecté, hyper connecté, où on n'a pas deux secondes à passer à simplement regarder la nature. Beaucoup de personnes aujourd'hui recherchent ce sentiment de plénitude et de sensation de participer à la nature et d'être un élément de la nature, en symbiose avec elle. C'est une recherche qui est de plus en plus courante. On a aujourd'hui des personnes qui souhaitent faire ce qu'on appelle le slow tourisme : découvrir un territoire, mais en douceur, sans se presser, sans forcément avoir un véhicule, être à pied, faire des balades, redécouvrir sous forme de randonnée, redécouvrir justement ce que l'on fait, comment on travaille la nature, comment on s'adapte avec elle. Cela se rapproche beaucoup d'un des segments et d'un des marqueurs que nous avons, justement, au niveau du Comité Martinique et du Tourisme, qui est celui de la nature et de la biodiversité. On a bien sûr deux inscriptions à l'Unesco sur la partie nature : la montagne Pelée, les Piton et bien sûr, « la Martinique, terre de biosphère ». Tout ça, ce sont des richesses qui doivent devenir de vrais produits touristiques, tout en respectant ladite richesse.
À ÉCOUTER Le reportage de Mildrey Mergirie-Adèle
07 ENRO PETIT FUTE 021224
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