Les planteurs et les industriels espèrent des rendements en hausse pour la campagne sucrière

La production de sucre local a débuté cette semaine à l'usine du Galion. Des essais sur les taux de sucre ont été menés jeudi et vendredi. Des taux qui s'avèrent être moyens pour le moment mais qui pourraient remonter à la faveur du carême et d'une météo plus sèche.

"Je sais que les cannes n'étaient pas très sucrées. On était victime de l'humidité avec l'excès de mauvaises herbes dans les cannes. Ce qu'on espère, c'est que très vite le taux de sucre augmente", confie Justin Céraline, président de la SICA Canne Union. 

"Si le soleil revient et que les nuits restent fraîches je pense que le sucre sera au rendez-vous même si nous craignons pour le volume de canne à l'hectare", ajoute-t-il.

Selon les observations des professionnels, les cannes à sucre cultivées dans les plaines du Centre de la Martinique semblent en meilleure condition. "Nous avons fait un tour d'évaluation des volumes avant la campagne. Au Centre, dans les plaines, c'est acceptable par contre dans le sud après Rivière-Salée ou encore vers le Vauclin mais aussi au nord vers Tartane, les volumes de cannes à l'hectare sont très bas", note Justin Céraline.

De leur côté, les distilleries ont entamé la récolte de cannes destinées au rhum il y a une quinzaine de jours. La campagne devrait s'achever vers le mois de juin.