Le secteur de l'automobile se met en quête de nouveaux profils
Face à un secteur en tension, l’Association pour la Formation des Formateurs et des Professionnels de la Réparation Automobile (A2FPRA) lance un dispositif inédit d’insertion professionnelle en partenariat avec France Travail. Ce mardi (23 septembre), l'association avec ses partenaires publics ont échangé sur ce projet.
Autour de l'A2FPRA des responsables institutionnels, des acteurs économiques et partenaires éducatifs (CTM, FEDER, DEETS, CGSS, lycées professionnels de Rivière-Salée et Trinité…) L'enjeu est d'examiner de quelle manière ils peuvent redynamiser un secteur dans lequel près de 80 % des postes peinent à trouver preneur.
Il faut donc créer de l’emploi durable, en accompagnant la formation de nouveaux professionnels dans un secteur transformé par l’intelligence artificielle.Loïc Lechallier, président de l'A2FPRA, dirigeant de la société Feeling Car est optimiste quant aux perspectives d'avenir.
C’est le premier secteur d’activité de l’île. C’est celui qui recrute le plus et qui a le plus d’impact, parce qu’en Martinique, sans voiture, on ne peut rien faire. Aujourd’hui, l’intelligence artificielle est partout : dans les véhicules, les outils, jusque dans les pistolets de peinture. Il fallait réfléchir à un dispositif permettant de maintenir l’activité tout en répondant à un problème sociétal et environnemental.
En effet, 10 000 véhicules hors d’usage chaque année qui polluent le paysage martiniquais faute de filière de traitement.
Deux axes majeurs
En premier lieu, le programme repose sur l’intégration directe des demandeurs d’emploi inscrits à France Travail dans des entreprises partenaires, avec un contrat de salarié à temps plein, rémunéré et assorti d’une formation adaptée aux besoins du secteur, puis sur la mise en place de conférences et masterclass à destination des entreprises, pour les accompagner dans l’intégration des outils d’intelligence artificielle et dans l’adaptation à la transformation des métiers.
Ce dispositif permettra à ceux qui cherchent à se reconvertir, aux jeunes diplômés ou encore aux demandeurs d’emploi d’acquérir les compétences attendues par les entreprises, tout en étant pleinement salariés.
Au-delà de l’économie, l’initiative se veut un engagement pour le territoire. « Pour nous, c’est plus un acte citoyen avec une mission d’utilité publique. Le problème est sociétal et la mobilité reste un enjeu majeur », insiste le président de l’A2FPRA.
Avec ce projet, les professionnels espèrent non seulement former la relève, mais aussi anticiper la pénurie de main-d’œuvre annoncée dans les trois prochaines années.
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