Le CMT lance une campagne nationale pour la destination Martinique

Le gouvernement l'a confirmé jeudi 26 novembre, lors de sa conférence de presse sur l'allègement du confinement : à compter du 15 décembre, les déplacements entre régions seront de nouveau possibles, et notamment entre l'hexagone et les Outre-mers. Bien que les tests antigéniques restent obligatoires à l'embarquement pour toute personne souhaitant se rendre dans nos territoires, cette annonce est une lueur d'espoir pour tout un secteur gravement impacté par la crise économique, avec près de 50 % de perte sur le marché en Martinique.

C'est pourquoi, le Comité Martiniquais du Tourisme lance dès ce vendredi 27 novembre une grande campagne nationale télévisée et digitale pour promouvoir notre île auprès des touristes de l'hexagone, qui représentent 70 % de notre clientèle. Et pour ce faire, le CMT a sorti les grands moyens, déboursant plus d'un million d'euros, dont 900 000 € rien que pour la télévision, soit la plus grande campagne télévisée jamais réalisé par l'organisme. Par ailleurs, 200 000 € sont déployés pour le plan digital. Ce budget, investi sur le marché France, fait partie d’un plan de relance global d’un montant historique de 2,7 millions d’euros.

Réalisé par Lucien Jean-Baptiste, le film d'une trentaine de secondes sera diffusé sur toutes les chaînes du groupe Canal +, France Télévision et de TF1 du 27 novembre au 17 décembre. Avec ce clip, le CMT souhaite montrer la beauté de la Martinique en des temps un peu troubles. « C'est un film que l'on veut rassurant, beau et dépaysant pour des gens qui sont en fin de confinement », explique Pascal REINE-ADELAIDE, responsable du bureau France-Europe.

Et les dates de sortie ne pouvaient pas mieux tomber selon François Baltus-Languedoc, directeur général du CMT, « nous aurons 3 semaines, où les Français verront la Martinique. 50% de notre campagne se fait en prime time sur toutes les chaînes énoncées nous aurons à peu près 38 millions de Français qui verront six fois notre film de destination », estime le directeur général, qui rappelle qu'au terme de cette campagne, les motifs impérieux ne seront plus nécessaires pour se déplacer.

Quant au public visé, il s'agit avant tout des citadins ou des familles qui ont les moyens. « On cible d'abord les gens qui sont dans les villes, des CSP+, jeunes et qui ont envie de partir » conclut Pascal REINE-ADELAIDE.