"La Martinique c'est quasiment une des îles où il y a le plus d'éponges en termes de biodiversité"

Par 11/12/2015 - 15:48 • Mis à jour le 18/06/2019 - 15:27

Un groupe de chercheurs du département scientifique de l’université a ouvert les portes de ses laboratoires hier, jeudi au public. C'était là l'occasion de découvrir les recherches menées par ces scientifiques en matière de biodiversité, de biologie marine ou encore de géothermie.

    "La Martinique c'est quasiment une des îles où il y a le plus d'éponges en termes de biodiversité"
Bisphères-L3MA est un groupe qui a été créé en 2010; il est composé d’une trentaine d’enseignants-chercheurs et de chercheurs en sciences expérimentales issus du Département Scientifique Interfacultaire.

Romain Ferry est enseignant-chercheur en biologie marine; il travaille en ce moment sur les éponges qui visiblement auraient des effets antibiotiques ! "Pour l'instant on ne sait pas exactement quelle est la molécule qui est responsable des effets antibiotiques mais en tout cas on a observé des inhibitions de croissance... Ensuite il faut essayer trouver la molécule qui a un effet antibiotique, la caractériser et mettre en évidence comment on pourrait la reproduire", a t-il expliqué."La Martinique c'est quasiment une des îles où il y a le plus d'éponges en termes de biodiversité, il y a de l'espoir", a t-il complété.

Les chercheurs de Biosphères ont également travaillé sur la goyage en se concentrant particulièrement sur la fabrication d’un pur jus sans sucre, sans eau, un peu comme un jus d’oranges préssées. L’objectif est de garder toutes les propriétés du fruit. Le produit devrait être bientôt commercialisé..."Nous avons déjà réalisé un certain nombre d'essais industriels et nous sommes en phase de présentation du produit sous la forme de test consommateurs pour évaluer l'acceptabilité de ce dernier par le consommateur", a indiqué Odile Marcellin François-Augrin, maître de conférences en biochimie et membre du groupe Biosphères.

Audrey Ollon et Clara Vincent