La CTM met en vente 11 de ses propriétés, dont le site d’Aqwaland au Carbet
La Collectivité Territoriale de Martinique l’a annoncé lors de la dernière plénière : 7 ensembles immobiliers et 4 terrains sont mis à la vente. Pour les acquérir, les candidats seront mis en concurrence et doivent présenter un projet.
La CTM met en vente 11 de ses propriétés, une décision actée en plénière jeudi dernier (25 avril).
Parmi les 11 mises en vente, figurent 7 ensembles immobiliers dont celui d'Aqwaland en plus de 4 terrains, le tout pour une valeur de 4,1 millions d’euros.
Jusqu’à présent, l’entretien et le gardiennage de ces biens mobilisaient plus de 7,2 millions d’euros par an. La valeur des biens réunis ne rattrape donc pas les dépenses effectuées, ne serait-ce que pour une année d’entretien et de gardiennage des sites.
Pour être vendus, les biens doivent faire l’objet de projets de mise en valeur. Selon le principe de mise en concurrence, les prochains propriétaires seront donc choisis et auront l’obligation de conserver les biens pour une durée minimale de 5 ans.
Appel à candidatures lancé prochainement
Un appel à candidatures sera lancé prochainement sur un site de la collectivité. Toute personne pourra répondre et défendre son projet
Alexandre Ventadour, président de la commission attractivité développement économique, numérique et tourisme à la CTM fait le point sur les propriétés en vente.
Il y a effectivement une dizaine de propriétés, 11, pour être précis, dont sept sont des immeubles déjà bâtis ainsi que quatre terrains. Parmi ces propriétés, il y a en effet Aqwaland qui avait fait l'objet d'un Appel à Manifestation d'Intérêts (AMI) finalement infructueux. On a eu des réponses, mais soit les projets étaient mal renseignés ou fantaisistes, soit il n'y avait pas de preuves de financement. Quand on fait un AMI ou un appel à projets, évidemment, on doit avoir l'assurance que le projet peut se faire, qu'il est cohérent, et puis avoir l'assurance qu'il puisse être financé. Les conditions n'étaient pas réunies, donc sur près d'une dizaine de projets, aucun n'a tenu le coup et donc l'AMI a été jugé infructueux
La vente de ces propriétés se fait dans le cadre d’une stratégie de « spacialisation ». Alexandre Ventadour explique en quoi elle consiste.
La collectivité loue chaque année un certain nombre de biens pour y loger les effectifs. Plus de 4 000 personnes travaillent pour la collectivité territoriale. Dans ces lieux-là, certains appartiennent à la collectivité et d'autres non. Dans le second cas, nous sommes en location. Cela représente plus 5 millions d'euros de location chaque année. Le projet de spatialisation, comme spatial, c'est de se dire : On a des biens qui nous appartiennent, autant travailler pour essayer de loger nos effectifs dans des biens qui appartiennent à la collectivité pour, finalement, baisser la pression sur le locatif. Et que cela nous coûte un peu moins cher en location chaque année et qu'on puisse réinvestir des lieux qui nous appartiennent déjà. La spatialisation, c'est simplement réunir les deux, avoir une dynamique immédiate pour faire en sorte d'occuper des lieux qui nous appartiennent plutôt que d'en louer
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