Deux griefs majeurs à l’origine du divorce entre Lakoudigital et Le Grand Port maritime
Depuis le 15 septembre dernier, le bail accordé à Lakoudigital par Le Grand Port maritime avait été rompu par la direction du port. Deux griefs majeurs en sont à l’origine à savoir les retards de paiement des loyers et le non-respect du cahier des charges quant aux activités organisées au sein de la start-up. Voici ce que nous savons.
Ce sont quasiment 300 000 euros de loyers impayés que Lakouditigal doit au Grand Port maritime. Soit la totalité des règlements depuis fin 2022. Une situation qui n’est pas nouvelle et qui ne donne pas lieu pour l’heure à une expulsion, mais plutôt à des échanges et des négociations pour clôturer le partenariat entre les deux entités.
Une dette conséquente
Le mariage avait débuté pourtant sur les chapeaux de roue dès 2018-2019. L'appel à manifestation d'intérêt général avait vu deux dossiers se démarquer, celui porté par la Chambre de commerce et le projet de Lakoudigital.
Projet plus ambitieux et plus innovant, il avait séduit la direction du Grand Port qui avait accordé en 2021 des titres d'autorisation d'occupation temporaire et de convention d'occupation temporaire.
Malheureusement, dès l'année suivante, en partie en raison de la crise covid, des difficultés financières étaient apparues. Une dette de loyer impayée de près de 200 000 €. Une médiation à l'époque avait permis de trouver des solutions. Les sommes avaient été réglées, mais dès la fin de cette année 2022, c’est un nouveau coup dur avec des loyers impayés qui s'accumulent à nouveau.
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Les locations d'espaces publics à des entreprises représentent un budget de près de 5 millions d'euros pour le Grand Port maritime. Sur cette somme, 10% environ ne sont pas perçus, soit 500 000 euros.
On comprend que la dette de Lakoudigital, soit près de 300 000 euros, représente quasi 60% des impayés alors que les 40% restants sont répartis entre une vingtaine de structures pour des sommes bien moins importantes.
Un cahier des charges qui n’est pas respecté
Et à tout cela s’ajoute le non-respect des engagements pris lors de la signature des autorisations d’occupation temporaires.
En clair, le non-respect du cahier des charges concernant les activités organisées au sein de la start-up qui organise des événements privés. Ce sont ces griefs sérieux qui ont poussé la direction à résilier en septembre dernier le bail qui avait été accordé à l’entreprise.
Un recours avait été introduit sans succès auprès du tribunal administratif. Désormais, des échanges se poursuivent pour trouver une issue dans cette relation professionnelle.
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